Près de 40 000 Palestiniens se sont rassemblés sur la grande place du Sérail à Gaza afin de commémorer l’assassinat du chef spirituel du Hamas, le cheikh Ahmed Yacine, tué en 2004 par l’aviation israélienne.
L’actuel dirigeant du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a pris la parole pendant plus d’une heure pour avertir Tel-Aviv que la résistance palestinienne ne cesserait pas :
« La punition dont est victime le peuple de Gaza doit cesser ! Pourquoi punir Gaza ? Est-ce parce qu’il a remporté la victoire sur l’occupant ? Pourquoi punir Gaza ? Est-ce parce qu’il a pris les armes contre Israël ? Nous traversons une phase difficile et affrontons des défis redoutables, mais nous n’avons pas peur et ne sommes pas vaincus. Nous avons l’habitude des difficultés et la période actuelle n’est pas la plus difficile. Nous disons à l’ennemi (israélien) qui menace de réoccuper Gaza que le temps des menaces est terminé. Toute agression ou crime que vous commettrez vous coûtera un prix très élevé ! ».
Récemment, le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a émis le souhait de voir Tsahal réoccuper le territoire de Gaza.
Le chef du mouvement de résistance islamique a réaffirmé qu’il ne reconnaîtrait jamais l’État d’Israël et a appelé l’Autorité palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas à cesser les négociations avec l’occupant sioniste.
Voir aussi, sur E&R : Richard Falk, expert à l’ONU : la politique d’Israël relève du "nettoyage ethnique"