Gérard Schivardi est maire de Mailhac, environ 400 habitants, dans l’Aude. Il a récemment fait parler de lui en instaurant le 19 mai un couvre-feu à 22 heures pour les mineurs de moins de 17 ans dans sa commune suite à des comas éthyliques et à un viol. Mais, coup de théâtre, son arrêté municipal a été considéré comme illégal par la préfecture de l’Aude. C’est la sous-préfète de Narbonne, Marie-Paule Bardèche, qui l’a fait savoir à Gérard Schivardi le 11 juillet dernier. Nouvelles de France a rencontré le secrétaire national du Parti ouvrier indépendant. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas la langue de bois. Très offensif, l’édile exaspère ou enthousiasme mais il ne laisse pas indifférent. Et n’hésite pas à tenir des propos que d’aucuns jugeront scandaleux ou relevant du dérapage. Entretien.
Gérard Schivardi, seriez-vous devenu réac ?
En France, dès qu’on prend des mesures dans l’intérêt de la population, tout le monde vous tombe dessus. La droite et la gauche promettent et prétendent lutter contre l’insécurité et la délinquance : ce n’est pas vrai. Elles ne font rien ! Résultat : on a en France une marche blanche toutes les semaines et ça continue ! J’ai pris à la mi-mai une mesure en accord avec la population. Depuis, c’était calme. Maintenant, ça recommence…
Qu’entendez-vous par « en accord avec la population » ?
Les habitants de Mailhac à qui j’ai fait parvenir un communiqué leur expliquant les raisons de cet arrêté m’ont dit l’approuver. Je n’ai eu qu’une seule réaction négative. Elle venait de quelqu’un d’un peu spécial…
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