Imaginez Reinhard Heydrich, s’il n’avait été abattu par un commando britannique en Tchécoslovaquie le 27 mai 1942, après la guerre, avec une image déplorable due à son activité spéciale à l’est...
Comment effacer une image de génocidaire
Il aurait, pour effacer non pas ses crimes – car les crimes de n’effacent pas – mais la mémoire de ses crimes dans la tête du grand public, contacté une agence de presse pour lui fabriquer une image positive. Et quoi de mieux que le cinéma, pour cela ? C’est bien ce que fait Hollywood depuis un siècle en transformant les guerres d’agression de l’Empire en châtiment de tyrannies, exportation de la démocratie et ouvertures de marchés...
Toutes proportions gardées, 80 ans après la mort de l’Obergruppenführer, Gérard Darmon, qui a pris fait et cause pour Israël, un pays dont l’armée opère un génocide (depuis le 8 octobre 2023), se doit d’effacer une image déplorable. Certes, il n’a tué personne, mais il soutient ouvertement un crime de masse, exercé majoritairement sur des civils. Valérie Lemercier, revenue d’entre les morts, se prête au jeu.
Les israélistes d’ici ou là-bas ont été trop loin, et ils le savent. Les mensonges médiatiques ou les inversions accusatoires ne suffisent plus à couvrir le sang des Palestiniens. C’est pourquoi les génocidaires sont si agressifs, reversant leur agressivité – en réalité la peur du jugement – sur les Palestiniens eux-mêmes, en premier lieu, et sur les soutiens des victimes, en second lieu.
Cette agressivité qui confine à la folie n’est plus à démontrer. Aymeric Caron, qui représente en quelque sorte la défense des Palestiniens chez LFI, reçoit des menaces de mort en série.
« Nouvelles menaces contre ma famille et moi-même, reçues au courrier ce matin. En soi, rien de très original. Elles s’ajoutent à toutes les autres. Mais je suis sûr que leur révélation va me valoir le soutien de l’ensemble de la classe politique française, notamment celui de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, ainsi qu’une protection policière de la part du ministère de l’Intérieur, et de nombreuses invitations médias pour dénoncer la situation. Comme cela se fait pour tous les autres députés non-FI et apparentés. Sûr et certain. »

Avec l’agressivité maladive du gouvernement israélien, que Trump a du mal à contenir, on peut s’attendre à tout. Pas à l’opération Samson chère à Laurent Guyénot, mais au moins à une attaque de l’Iran et de ses sites nucléaires.
Justement, Rafael Grossi, le directeur de l’AIEA (l’Agence internationale de l’énergie atomique), en visite à Téhéran, annonce dans Le Monde que les Iraniens sont désormais en mesure d’assembler une bombe.
« Si l’Iran possède le matériel suffisant pour fabriquer non pas une mais plusieurs bombes, il ne dispose pas encore de l’arme nucléaire. C’est comme un puzzle, ils ont les pièces et ils pourraient éventuellement un jour les mettre ensemble. Il reste du chemin à parcourir avant d’y parvenir. Mais ils n’en sont pas loin, il faut le reconnaître. Ces quatre dernières années, on a constaté une accélération très soutenue de la part de l’Iran dans ce domaine. »
Il termine l’interview ainsi :
« Il faut rétablir la confiance qui, aujourd’hui, a disparu. Il ne suffit pas de dire à la communauté internationale “nous n’avons pas l’arme nucléaire” pour que l’on vous croie. Il faut que nous puissions vérifier. »
On attend toujours la visite de l’AIEA à Dimona... C’est l’occasion !