L’opposition syrienne a annoncé lundi soir qu’elle participerait mercredi à la conférence de paix Genève-II à Montreux. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a retiré son invitation à l’Iran qui refuse toujours de soutenir un gouvernement de transition en Syrie.
M. Ban a décidé que la réunion de Montreux "aura lieu sans la participation de l’Iran", a déclaré son porte-parole Martin Nesirky, justifiant cette décision par le refus iranien de soutenir un gouvernement de transition en Syrie.
La Coalition nationale syrienne (CNS) de l’opposition en exil avait elle auparavant affirmé qu’elle rendrait "sa décision finale sur la base des déclarations à venir du secrétaire général" des Nations unies. Après le retrait de l’invitation à l’Iran, elle a confirmé sa participation.
Nous apprécions que les Nations unies et son secrétaire général aient compris notre position. Nous pensons avoir pris la bonne décision. Notre participation est confirmée pour le 22 janvier", a affirmé Monzer Akbik, chef de cabinet du président de la CNS.
Pour protester contre cette décision, le Conseil national syrien, une des principales composantes de l’opposition, a annoncé son retrait de la Coalition. Ayant toujours refusé de négocier tant qu’il n’y aurait pas de garanties d’un départ du président Bachar al-Assad, il a estimé qu’en participant à Genève-II la Coalition reniait ses "engagements" à l’égard de la révolte syrienne.
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