Ardisson vient chez la Salamé-Glucksmann de vivre une séquence blasphème-excuses en accéléré, mais pas vis-à-vis de l’Église catholique : vis-à-vis de l’église sionique.
Phase 1 : le blasphème
Ardisson : C’est Auschwitz, quoi, ben voilà, c’est tout ce qu’il y a à dire. Alors c’est fou que ce soit les juifs, alors les Israéliens, parce que les juifs...
Salamé : Une partie des Israéliens, parce que ça commence à bouger quand même.
Ardisson : On nous dira, mais vous saviez, c’est ça qu’est fou.
Salamé : Vos saviez ce qui se passe à Gaza et vous n’avez rien fait.
Ardisson : Vous saviez, vous saviez ! Nos enfants et petits-enfants nous diront, vous le saviez, mais vous le saviez ! Et vous faisiez rien. C’est Auschwitz, quoi. Mais voilà, c’est tout ce qu’il y a à dire.
Trois petits commentaires, en passant, où l’on sent le trollage sioniste :

Phase 2 : mes excuses
Aussitôt après son lâcher de blasphème, Thierry a rétropédalé et envoyé une lettre d’excuse à un préposé du lobby. Mais visiblement, cela n’a pas suffi à Goldnadel, qui réclame la tête de Salamé, qui est pourtant plutôt dans son camp. Mais quand on est une maman, et qu’on voit tous ces enfants morts...
Thierry Ardisson vient de m’adresser un communiqué dans lequel il demande à ses amis juifs de lui pardonner d’avoir comparé Gaza à Auschwitz. Dont acte.
Je constate cependant que sur le plateau de France 2, Léa Salamé n’a pas récusé cette comparaison immonde. Je ne sache pas non… pic.twitter.com/bfcfyQtbNf— G-William Goldnadel (@GWGoldnadel) May 11, 2025
En plus des excuses, il faudrait ramper et rendre son tablier ? La posture morale de Golda tombe très mal : les israélistes ne sont pas en position de dénoncer et punir, c’est l’inverse qui se profile. La LICRA vient de condamner la comparaison entre Auschwitz et Gaza, naturellement.
La vérité fera son chemin, et les barrières, physiques et mentales, tomberont. En tout cas, big up à Thierry qui a dû nous lire, dernièrement, et avoir ce sursaut moral. Tout n’est pas foutu, camarades.