C’est la polémique qui enfle ces jours-ci, après la sortie du livre : "Great Soul : Mahatma Gandhi and his struggle with India" (Une grande âme : Mahatma Gandhi et sa lutte en Inde) de l’américain Joseph Lelyveld, ancien journaliste en Inde et pour le New York Times, et gagnant du prix Pulitzer de journalisme en 1986.
Le Mahatma aurait été très amoureux d’un architecte allemand nommé Hermann Kallenbach, qui selon l’Histoire, n’était pas plus qu"un ami très proche.
Dans des lettres récupérées par Lelyveld, Gandhi lui aurait écrit « comment tu as totalement pris possession de ma personne. », « tu es toujours dans mes pensées » (en 1933) et entre autre, que la vaseline lui rappelait son ami et que l’unique photo qui trônait sur sa cheminée était la sienne.
Gandhi aurait quitté sa femme pour vivre son histoire d’amour en 1908, alors en Afrique du Sud. Le couple se séparera en 1914, au début de la première guerre mondiale, Kallenbach ne pouvant quitter l’Allemagne pour rejoindre Gandhi retourné en Inde.
De plus, selon Lelyfeld, qui ne souhaite pas accuser Gandhi de racisme, ce dernier aurait tout de même tenu des propos condescendants :
“On peut comprendre ne pas être classifié comme les blancs, mais nous situer au même niveau que les natifs Sud-Africains, c’était permettre trop. Les Cafres [terme particulièrement injurieux désignant les noirs en Afrique du Sud] ne sont pas civilisés. Ils sont problématiques, sales et vivent comme des animaux ».
Enfin, le journaliste révèle dans son livre que Gandhi avait un grand contrôle de la presse et des medias et qu’il refusait que les mots sortis de sa bouche soient diffusés sans son autorisation… De quoi se retourner dans sa tombe…
Charlotte Lebouvier