Électoralement le Front national apparaît dès lors comme la seule alternative réelle au Système.
Va-t-il et peut-il se normaliser ? En se ralliant à l’Union européenne, l’OTAN, le libre-échange mondial, la poursuite de l’immigration et des réformes sociétales ? Un prix à payer exorbitant pour tenter de se faire accepter par le Système oligarchique dominant.
Et sinon comment et à quelles conditions peut-il gagner en 2017 ou avant ? Et les forces dominantes, intérieures et étrangères, respecteront-elles le processus démocratique ?
L’auteur de cet article, long et important, discutable évidemment, ne le croit pas. Il évoque les scénarios possibles d’une perturbation du processus démocratique par les structures de l’État profond ou des services étrangers.
Il ouvre aussi des voies pour préparer la riposte populaire et la mobilisation du pays réel. Resté près de vingt ans au service de l’Etat, cet auteur a rejoint le secteur privé et il est maintenant consultant dans le domaine de la sécurité et de l’intelligence économique.
L’année 2014, tous les observateurs politiques l’ont compris, s’annonce cruciale pour Marine Le Pen.
Trois ans après son arrivée à la présidence du FN, deux ans après ses résultats prometteurs lors de l’élection présidentielle, elle va, à l’occasion des deux premiers rendez-vous électoraux du quinquennat, mettre à l’épreuve la nouvelle ligne politique, à la fois sociale, populaire et souverainiste, qu’elle a fait adopter au parti, en bousculant l’appareil hérité du long règne de son père.