En annonçant 11 milliards d’économies, Francois Fillon, fidèle à son nouveau personnage de père-la-vertu, veut apparaitre comme le champion d’une gestion en bon père de famille. Si on regarde derrière les effets d’annonce et les effets de manche, François Fillon est en réalité un tartuffe.
Comment ose-t-on se moquer ainsi des Français ? François Fillon a-t-il oublié que le Parlement est appelé à débloquer 15 milliards d’euros supplémentaires pour le tonneau des danaïdes grec les 6 et 7 septembre prochains ?
Les 11 milliards d’économies que le gouvernement a difficilement rassemblés au prix de nouveaux sacrifices pour les Français, ils vont être jetés par la fenêtre dans deux semaines pour contenter les marchés financiers et les banques.
Faut-il aussi rappeler que, depuis un an, le gouvernement a déjà augmenté la dette de 45 milliards d’euros pour mettre sous perfusion une monnaie unique qui asphyxie pourtant l’économie de nos pays ?
C’est une tartufferie sans précédent à laquelle se livre François Fillon, une politique où l’on rançonne les Français pour payer les banques qui se sont trop aventurées en Grèce.
Si le gouvernement peut débloquer tant de milliards, ils devraient être investis dans l’économie réelle, pour soutenir les PME et les artisans qui souffrent de la crise. Cet argent-là ne sera pas perdu sur des marchés financiers mais investi pour relancer l’économie du pays. Voilà une vraie gestion en bon père de famille.