Depuis 2009, la franc-maçonnerie française traverse une période très agitée, ballottée et secouée par des crises internes et des affaires-scandales à répétition qui ont fortement altéré son image dans une opinion publique qui ne la regardait déjà pas avec un œil très sympathique.
C’est en effet en France que se déroule la plus grande crise ouverte d’une Grande Loge, la GLNF, qui était en nombre la deuxième du pays, mais aussi en France que surviennent les « affaires », qui, de l’Hérault jusqu’à Lille, et du Nord Pas de Calais jusqu’à Marseille ou Nice ont mis en cause publiquement des réseaux occultes souvent composés d’un fort pourcentage de franc-maçons.
Ces crises et scandales ont naturellement généré dans les rangs maçonniques questionnements, craintes, réflexions et révoltes. La franc-maçonnerie française est donc entrée en crise, et cela à plusieurs niveaux, car tous ces remous ne peuvent laisser indifférents les premiers intéressés qui se posent aussi de nombreuses questions légitimes sur leurs Grandes Loges, leurs directions, les orientations suivies, et les moyens de redresser une situation qui continue pour l’heure à se dégrader.
Mais, à l’extérieur, les réseaux occultes affairistes, voire, de type mafieux, créés et structurés via la franc-maçonnerie sans que ses dirigeants ne dénoncent ces réseaux ou leur retirent toute autorité au nom de leur institution, créent une situation très dangereuse pour les franc-maçons d’abord et pour toute la société derrière.
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