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Football : le quart de finale France-Argentine finit en pugilat

Antiracisme-racisme : 1-0

Résumons l’historique du contentieux entre les deux grandes nations de foot : en 2018, les Bleus éliminent sur le fil l’Argentine de Messi 4 à 3, avec un Mbappé flamboyant qui crève l’écran. C’est un passage de sacre.

 

Quatre ans plus tard, c’est la revanche en finale avec l’Argentine qui gagne aux tirs aux buts, Mbappé plantant quand même les deux buts du match et un penalty. Suite à leur victoire, les Albiceleste ont raillé les Français, qu’ils craignaient comme la peste – le FMI ou l’inflation à trois chiffres, une habitude nationale – en les qualifiant au mieux d’Africains, au pire de nègres.

 

 

Cette agressivité est à la mesure de la crainte que l’équipe de France inspire à ses adversaires. Le 11 de Deschamps est réputé presque imbattable dans les grandes compétitions. Le racisme en chanson des joueurs argentins est donc un effet de leur trouille.

Deux ans après la finale 2022, nous voici aux JO, avec des équipes évidemment différentes. On rappelle à ce stade de la compétition qu’il y a quelques décennies un seul joueur de plus de 23 ans était admis dans l’équipe. Aujourd’hui, on les appellerait les U20, et trois joueurs de plus de 23 ans sont acceptés. Chez les Argentins, on retrouve le terrible Otamendi, 36 ans, défenseur dur, truqueur et provocateur devant l’Éternel. Chaque grande équipe a eu son tueur : l’Espagne des années 2000 avait Puyol, l’Italie des années 90 avait Franco Baresi, le Brésil et l’OM avaient Carlos Mozer... On a même eu Domenech, le casseur de tibias, en France.

Inévitablement, la rencontre avec des joueurs différents mais qui portent le même maillot, et donc la même histoire, a été émaillée d’incidents, pour ne pas dire de bastons. Le match s’est joué vendredi 2 août 2024 à Bordeaux, un grand club des années 80 qui a aujourd’hui coulé dans les profondeurs du foot amateur (en 3e division), en perdant son statut de club pro (54 M de dettes).

Les amateurs de foot et de revanche s’étaient donc donné rendez-vous pour ce quart de finale électrique. Auparavant, lors du match de rugby à 7 entre la France et l’Argentine, le public avait sifflé copieusement les pauvres Argentins, qui n’y étaient pour rien. Au rugby, on se tient mieux.

 

 

Le pugilat s’est poursuivi dans les vestiaires, tandis que le milieu Enzo Millot chambrait le banc argentin. Résultat : un carton rouge et une engueulade du sélectionneur Thierry Henry : Enzo ne jouera pas la demi-finale contre l’Égypte.

On se demande si, pour affronter l’Argentine, Henry n’a pas aligné que des joueurs de couleur, ou presque, histoire de profiter de l’esprit de revanche. Mais en fait non puisque sur les dix-huit sélectionnés pour les JO, une bonne douzaine sont de couleur.

 

 

Moralité : le racisme, c’est pas bien. On espère que les joueurs égyptiens ne vont pas nous traiter de « LGBT ».

France-Argentine, désormais un clasico chaud bouillant

 






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