Les pays membres de l’Union européenne ne pourront bientôt plus avoir des exigences en matière de maîtrise de la langue nationale lorsque des étrangers viendront s’y installer pour rejoindre des membres de leur famille déjà présents dans le cadre du regroupement familial, par exemple, rapporte le site Europa Nu, qui le tient de l’agence de presse néerlandaise ANP.
C’est ce qu’a décidé un important conseiller de la Cour européenne de justice de Luxembourg, lorsqu’il a dû trancher sur le cas d’une femme turque qui avait tenté de rejoindre son mari installé en Allemagne, et à laquelle le gouvernement allemand avait refusé la résidence dans le pays au motif qu’elle ne maîtrisait pas les rudiments de la langue allemande, lui demandant d’apprendre des notions d’allemand avant de postuler à la résidence en Allemagne.
L’avocat général a estimé que cette demande était contraire aux règles et accords que l’Europe a conclus avec la Turquie.
Dans la plupart des cas, les juges de la Cour européenne suivent l’opinion de l’avocat général, précise le site.
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