Si le feuilleton des candidatures à la Commission Européenne a continué à agiter la chronique européenne, en filigrane, ce sont de nouveaux signes de domination allemande qui sont à retenir pour comprendre l’Europe.
L’Allemagne, dernier rempart contre le projet transatlantique
Alors que de toutes parts les gouvernements font la sourde oreille face aux résistances qui s’organisent contre la négociation d’un traité transatlantique, seule, en Europe, Angela Merkel s’est montrée capable de faire écho à ces revendications populaires. A l’occasion de la quasi-mise à la signature du traité canado-européen, mise en bouche pour le grand traité transatlantique, Angela Merkel a clairement expliqué qu’elle n’était pas prête à dire oui. L’Allemagne s’oppose à la clause permettant à une entreprise de poursuivre un Etat pour défaut de transposition des règles internationales.
L’Allemagne considère que ce mécanisme permettrait aux entreprises de contourner les lois ; à Bruxelles, la Commission estime que sans ces clauses, les entreprises canadiennes n’investiraient pas en Europe. [...]
Pendant ce temps, la France s’occupe de recaser Moscovici
Absent de la crise russe, François Hollande s’occupe surtout de recaser Moscovici, son ancien directeur de campagne.