Il existe deux écoles majeures d’historiens :
La première est littéraire et concerne 99% des historiens qui pensent que c’est "l’ensemble des petites histoires qui font la grande", autrement dit "contentons-nous des témoignages pour faire jaillir la vérité mais ne nous embêtons pas avec des preuves en cherchant des plans, en expliquant des techniques (dédicace à Vidal-Naquet !) ou des phénomènes scientifiques". Selon moi, cette école pourrait permettre d’affirmer que les soucoupes volantes existent étant donné le nombre de gens qui en ont vues.
La deuxième école est scientifique et demeure celle dans laquelle s’inscrit un certain Robert F. Vous devinerez pourquoi elle ne concerne que 1% des historiens : elle coûte trop cher ! J’ai oublié le montant des frais mais il me semble que c’est de l’ordre de la prison ferme, du lynchage, des agressions, etc.
Quant à la thèse de la France métissée, elle repose au mieux sur de l’imprécision, au pire sur de la malhonnêteté intellectuelle. Franchement : comme si un ch’ti qui se métisse avec une marocaine c’était le même métissage qu’un breton qui se métisse avec une vendéenne ! Comme si le degré de proximité des deux cultures était le même dans les deux cas ! Comme si la civilisation chrétienne n’avait pas existé, et la civilisation musulmane non plus ! Et au risque d’être étiqueté "nazi" pour le bon plaisir des bienpensants, je pourrai parler par ailleurs de la notion d’homogénéité ethnique que soulèvent ces deux cas, qui peut causer des problèmes d’intégration à l’enfant issue d’une mère marocaine du fait de sa couleur de peau et non à celui né de mère vendéenne. L’enfant né d’un père breton et d’une mère vendéenne peut néanmoins être confronté à d’autres problèmes d’homogénéité, par exemple celui de l’homogénéité linguistique dans le cas où il serait scolarisé à Marseille et où donc, il serait confronté à avoir un accent différent de celui des autres.
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