Fascinant travail d’analyse et de synthèse, je dirais même qu’il est choquant -pour moi en tout cas- de voir à quel point la culture de la technocratie a pénétré nos identités en tant qu’êtres.
Par contre, il y a une chose qu’on ne peut pas retirer à toutes ces techniques, c’est leur efficacité. Pourrait-on donc appliquer à ce monstre sa propre médecine pour s’en débarrasser ?
Je crois comprendre que nous nous trouvons dans un monde dont la fonction -depuis le début- est de développer la conscience.
À mon avis nous n’avons pas de libre arbitre, nous n’en avons que l’illusion, car nous sommes dans une réalité causale. Cependant, il se peut que le but ultime soit d’acquérir le libre arbitre -l’élévation de la conscience- dans quel cas nous échapperions à la causalité du monde physique pour atteindre une réalité métaphysique.
Pour se faire, la conscience doit évoluer.
Les paramètres inconditionnels pour avoir le niveau de conscience que nous connaissons à ce jour est de discerner le "Mal" du "Bien" car si nous ne devions pas faire face à la présence du "Mal" et nous élever à son encontre, nous resterions dans une béatitude ignorante.
Affronter le "Mal" forge notre conscience car non seulement nous devons apprendre à Le reconnaître mais de plus, la puissance du "Mal" est telle que nous devons chercher les ressources en nous-mêmes pour trouver des solutions que ce "Mal" n’est pas capable de prévoir : la conscience est soeur de l’authentique créativité et d’ailleurs, l’authentique créativité sait apprécier la véritable beauté.
Je propose donc qu’une solution divergeante -non calculable- est tout simplement de dompter la Bête, de La terrasser et de La domestiquer à la conscience en apprenant à utiliser son arme de destruction contre Elle-même.
En gros et à l’heure actuelle, faire en sorte que le chiffre soit au service des hommes plutôt que d’avoir les hommes au service du chiffre.
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