La restructuration des activités défense et espace du groupe européen EADS pourrait supprimer entre 5 000 et 6 000 emplois, selon Le Figaro, soit moins que les 8 000 évoqués par la presse allemande le mois dernier.
Une nouvelle division doit voir le jour à compter du 1er janvier 2014. Airbus Defense & Space regroupera les activités défense (Cassidian), les avions militaires (Airbus Military) et le spatial (Astrium).
Cette restructuration, qui sera dévoilée ce lundi, prévoit 5 000 à 6 000 suppressions de poste, soit moins que les 8 000 évoqués le mois dernier par la presse allemande.
Selon le quotidien français, « il n’y aura pas de licenciement », et ce grâce à un ensemble de mesures : « plan de départs volontaires, reclassements, non-remplacement des salariés partant en retraite et non-renouvellement des contrats d’intérimaires et des CDD (10 % des effectifs) ».
Le Figaro évoque aussi des regroupements de site, un plan d’économies qui se chiffrerait à 690 millions d’euros sur deux ans selon la presse allemande, et la cession de plusieurs actifs (la filiale Cassidian Test & Services ainsi que les activités de fabrication de ponts mobiles et d’hôpitaux de campagne).
EADS doit présenter lundi les détails d’une vaste restructuration de ses activités défense et espace aux syndicats européens inquiets des réductions d’effectifs attendues notamment en Allemagne.
Le directeur exécutif du groupe, Tom Enders, a rendez-vous lundi soir à Munich avec le comité d’entreprise européen, à qui il a déjà annoncé, mais par voie de presse, des « mesures draconiennes », surtout dans les activités de défense en Allemagne. Mardi se réuniront des comités européens par branche, selon des sources syndicales.
Il y a tout juste un an, EADS, annoncait qu’elle allait supprimer jusqu’à 850 postes dans sa division défense et sécurité (Cassidian). « Nous voulons parvenir à cette réduction des effectifs sans licenciement » , avait alors dit le patron de Cassidian, Bernard Gerwert, dans un communiqué.
En mars 2011, Cassidian avait déjà annoncé la suppression de 900 emplois.