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Du coup, Burroughs et moi, on est allés voir Louis-Ferdinand Céline...

Céline a élevé le niveau des lettres françaises, qui étaient déjà au sommet à l’aube du XXe siècle. Depuis, on n’a fait que redescendre, sous l’influence de la sous-culture américaine. Les grands auteurs américains des années 50, eux, savaient qui a révolutionné la littérature.

 

Un documentaire stupéfiant, avec la voix cassée de ces grands auteurs – Kerouac, Burroughs, Miller, Bukowski – qui étaient impressionnés par le maître, le tout sous un fond de jazz et de Doors...

 

Céline, comme toujours

 






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9 Commentaires

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  • #3423295

    Des auteurs qui ont bercé mes folles années. Quand il se passe quelquechose de bien je bois pour fêter, quand il se passe quelquechose de mal je bois pour oublier, quand il se passe rien je bois pour qu’il se passe quelquechose. Bukowski

     

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  • #3423314

    Magnifique documentaire, merci E&R

     

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  • #3423344

    "On" est singulier...

     

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    • #3423411

      Vous n’avez jamais lu Céline…

      il change la règle, et met le participe passé au pluriel , quand « on » remplace « nous ».

      ainsi, on écrira : « on est allés voir nos copains etc »
      d’après la règle célinienne, puisque « on » n’est plus l’impersonnel indéfini.

      j’espère être clair. Le premier à avoir noté que Céline brisait la règle ancienne, c’est Albert Paraz, dans son Gala des Vaches.

      bonne journée !

       
  • #3423375

    C’est Kérouac le plus pur . Lettre du 28 novembre 1947 " Miller a été pressenti pour signer une pétition en ma faveur, il me doit tant, il s’y est refusé . Ceci le juge à mes yeux . Amen ! " . Lettre de décembre 1946 à propos de Miller : " Le bougre connait bien le nom des rues de Paris il connait bien aussi les auteurs français et comme ses lecteurs ne les connaissent pas c’est du génie tout court, c’est gagné d’avance ! Je n’ai jamais je crois rien lu de moins original " .

     

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  • #3423510
    Le 16 septembre à 08:41 par Un ploemeurois
    Du coup, Burroughs et moi, on est allés voir Louis-Ferdinand Céline...

    Dans le cas de Kerouac, il a toujours eu le retour québécois aux origines, donc vers la France et la Bretagne pour lui, et vers sa mère au cours de sa vie, comme pour se réaccorder.

     

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  • #3423519
    Le 16 septembre à 09:10 par Le radeau de la Méduse
    Du coup, Burroughs et moi, on est allés voir Louis-Ferdinand Céline...

    Ce documentaire est un nectar. Merci ER.
    Il y avait un génie français, Céline, des écrivains américains qui l’ admiraient. Et la musique des Doors qui s’ invite dans la bande-son, un délice.
    Jeune, j’ ai lu Bukowski, Kérouac, et A.Miller. Il ne m’ en reste pas grand-chose, non qu’ils étaient mauvais, c’ est plutôt moi qui étais, qui suis toujours, un mauvais papier buvard enregistreur. Faudrait que je les relise, mais bon, après les années de découvertes, celles du bilan... Céline, en comparaison, je n’ai commencé à le lire qu’ après 50 ans. Courte la vie.

     

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  • #3423530

    Céline a propos de Miller (septembre 1946) : " Je vois que l’on essaye bien de me faire disparaître sous les livres de Miller en France, l’Américain . C’est un de mes plagiaires " . Lettre de décembre 1946 à Marie Canvaggia : " Chère Marie Mille mercis pour Miller - Très instructif . On prend soin de nous avertir en préface que ce n’est ni du Céline ni du Joyce - Peut-être... Mais c’est en tout cas du Zarathoustra, du Jean Jacques, du Petit chose, du Vallès, du Rimbaud, du Faulkner, du Passos, du Charles Louis Philippe, vraiment je ne connais rien de plus ressassé, archi pontifié, de moins original . C’est le débraillé conventionnel du Montparnasse américain, l’épaté de Kansas City, pourri de littérature . J’oubliais Dostoïewsky ! sans compter Baudelaire et Cendrars . Il y a 20 génies de ce genre en permanence à la Coupole . (...) Notre vieux cheval naturaliste peinturluré américain, harnaché zazou peut encore faire de drôle de recettes ! "

     

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