En l’espace de quelques jours, deux militantes de l’Unef ont fait l’objet d’agressions, dont l’une à l’arme blanche, dénonce ce syndicat étudiant proche du Parti socialiste.
Cela s’est passé lundi 21 octobre, en soirée, dans le quartier de la Bastille, à Paris. Une militante de l’Unef a été bousculée et insultée, d’après un porte-parole de l’organisation étudiante, « à cause de son engagement syndical ».
Selon cette même source, l’agresseur aurait dit à la victime, qui envisage de porter plainte : « On va te violer, sale Arabe. On sait où t’habites, sale gauchiste. »
À l’arme blanche
Cette tentative d’intimidation intervient quatre jours après une première agression, plus grave, à l’encontre d’une autre jeune femme syndicaliste de l’Unef, attaquée à l’arme blanche en sortant de son domicile, après avoir reçu des menaces téléphoniques anonymes.
« L’affaire est prise au sérieux », indiquait-on alors, de source policière. Touchée à la gorge et au visage, l’étudiante a dû être hospitalisée. Ses jours ne sont pas en danger.
Les deux événements se sont produits dans un contexte d’appels à des agressions contre des militants de l’Unef sur les réseaux sociaux de la part d’organisations d’extrême droite, affirme le syndicat.
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