« Une cellule d’écoute dans chaque université, à partir de la rentrée 2018, pour que les victimes de harcèlement ou de violences qui souhaitent s’exprimer puissent être écoutées et accompagnées si nécessaire vers la justice », c’est le souhait qu’a exprimé le ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, dans la matinale de CNews, lundi 19 février [2018].
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Il y aura à partir de la #Rentrée2018 une cellule d’écoute dans chaque université, pour que les victimes de harcèlement ou de violences puissent être écoutées et accompagnées si nécessaire vers la justice. @CNEWS
— Frédérique Vidal (@VidalFrederique) 19 février 2018
Ce n’est pourtant pas une nouveauté. Le dispositif est déjà en place dans une vingtaine d’établissements en France, dont Rennes 1, Rennes 2, l’ENS de Rennes, l’université de Bretagne occidentale de Brest, et l’université de Bretagne Sud à Lorient et Vannes, depuis 2016. Le ministre souhaite ainsi voir se généraliser ces cellules dans toutes les facs.
Des lieux d’écoute et « d’accompagnement de la victime, avec un médecin, un psychologue, une assistance sociale, un service juridique », expliquait à Ouest-France Rozenn Texier-Picard, vice-présidente diversité et responsabilité sociétale à l’ENS de Rennes. « Mais aussi la protection de la victime. En interdisant à la personne mise en cause de revenir dans l’établissement, en signalant les faits au procureur, en saisissant la section disciplinaire… » En novembre 2017, un an après leur mise en place, les cellules de Rennes avaient déjà été saisies trois fois.
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En attendant la mise en place de ces cellules d’écoute, une campagne nationale de prévention sur le harcèlement sexuel aura lieu en mars prochain dans les campus. Une opération menée par les associations et les syndicats étudiants.