Un vote historique a eu lieu en Ecosse la semaine dernière : alors que tout le monde s’attendait à ce que les écossais votent oui à l’indépendance, c’est l’inverse qui s’est produit. L’Angleterre ne voulait pas lâcher sa colonie, et tout a été fait, jusqu’aux pires fraudes électorales, pour parvenir à ce résultat lamentable pour la démocratie.
L’Angleterre ne veut pas perdre l’Ecosse, qui représente près de 10% du PIB national, pas plus que la France ne veut perdre la Bretagne ou le Pays Basque.
Alors, pour augmenter les chances de succès, les autorités anglaises n’ont pas hésité à mentir, par exemple en faisant croire aux retraités qu’ils perdraient leur pension en cas d’indépendance, ce qui est faux évidemment.
Quelques jours avant le scrutin, la Royal Bank of Scotland a dit qu’elle déménagerait son siège, on a dit qu’il faudrait changer de monnaie, etc. Comme pour le référendum sur l’Europe auquel les quelques peuples à qui on a demandé leur avis ont a voté non, on a promis l’apocalypse à ceux qui ne suivraient pas la doxa. Le premier ministre espagnol (qui craint une séparation de la Catalogne) avait notamment déclaré qu’une Ecosse indépendante devrait quitter l’Europe. Et en parallèle, on a aussi promis quelques largesses à venir pour l’Ecosse, si le vote était finalement contre l’indépendance.
Mais la propagande n’a pas suffi, alors on a aussi interdit aux Ecossais travaillant à l’étranger et même en Angleterre (1 million de personnes environ) de prendre part au vote. En revanche, des enfants âgés de 3 ans ont reçu des cartes d’électeur pour le référendum sur l’indépendance, ce qui posait quelques questions quant à la tenue du registre des électeurs. Lors d’un référendum précédent sur la création du parlement écossais, en 1979, des morts ont eu leur carte d’électeur également.
Et puis, on a fait comme dans n’importe quelle dictature africaine : on a bourré les urnes. Il y a de nombreux endroits où on était certains que le « oui » allait gagner , mais c’est le « non » qui l’a mystérieusement emporté.
À Glasgow, les flics enquêtent sur 10 électeurs venus voter dans des bureaux différents, et qui se sont entendus dire qu’ils avaient déjà voté . A Dundee, des bulletins oui ont été repérés parmi les votes "non". Et des alarmes inopinées ont retenti à plusieurs reprises, de manière à interrompre le vote.
Même la Russie dénonce des irrégularités dignes de la Corée du Nord.
Par ailleurs, le taux de participation, autour de 85%, a été officiellement plus bas dans certains bastions pro indépendance. Il est assez logique de se demander si une partie des bulletins n’est pas passée à la trappe.
Il y a aussi cette vidéo, dans laquelle on voit une femme bourrer les urnes avec des dizaines de bulletins de vote, pendant qu’une autre la cache.
NDLR : l’Agence Info Libre a montré dans un article du 24 septembre que cette vidéo n’a rien à voir avec le référendum écossais.
Et cette autre, avec une autre fraude évidente : les bulletins « oui » sont mis dans la pile des bulletins « non ». Cette fraude est toujours dans le même sens : réduire frauduleusement le nombre de bulletins favorables à l’indépendance de l’Ecosse.
Ce lundi, plus de 80 000 personnes avaient déjà réclamé une enquête indépendante sur ce scrutin qui fait de plus en plus polémique. Une bonne partie des écossais pense que les résultats du vote ont été bidonnés par l’establishment. Ils demandent donc un nouveau scrutin.
Il faudra suivre avec attention la suite des événements. Je serais étonnée que les Ecossais en restent là, et même si les anglais ne risqueront pas d’organiser un second scrutin, il faudra bien répondre à quelques questions quant à la régularité du référendum. Mais n’oublions qu’en France non plus, nos élections ne ressemblent à rien : les lois sont bafouées, le scrutin universel direct est un mythe, et on est incapable de prouver les résultats.