Le troisième et dernier tour n’a pas permis d’élire un nouveau président pour la Grèce.
L’ancien commissaire européen Stavros Dimas n’a obtenu que 168 voix ; il lui aurait fallu 180 voix pour être élu. La conséquence : le Parlement va être dissous sous dix jours et des élections organisées le 25 janvier.
Pour Alexis Tsipras, le président de Syriza, le parti qui a le vent en poupe (un dernier sondage publié samedi lui donne 28,3 % contre 25 % pour Nouvelle démocratie, le parti de l’actuel Premier ministre, Antónis Samarás) :
« Le peuple a montré sa volonté de mettre fin aux politiques de rigueur. »
Il déclarait la veille ne pas craindre l’isolement de son pays :
« En Europe, le sentiment est en train de changer. Tout le monde se fait à l’idée que la Syriza sera au gouvernement et que de nouvelles négociations commenceront. »
M. Tsipras souhaite renégocier les accords financiers mis en place par Athènes avec l’Union européenne et le FMI.
Le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble a lancé samedi un avertissement dans le quotidien Bild :
« De nouvelles élections ne changent rien à la dette grecque. Chaque nouveau gouvernement doit respecter les accords pris par ses prédécesseurs ».