Le jeûne intermittent pourrait protéger de maladies de civilisation comme le cancer, le diabète et la maladie d’Alzheimer, selon une nouvelle étude qui fait la synthèse des données scientifiques.
Le modèle d’alimentation classique des sociétés modernes, soit trois repas par jour plus des collations, serait en fait « anormal » du point de vue de l’évolution, et en probable contradiction avec les rythmes naturels du corps, selon les auteurs d’une étude qui prend en compte les données scientifiques les plus récentes.
L’article procède à l’examen d’un grand nombre d’études sur les effets d’une restriction calorique et demande aux médecins d’encourager leurs patients à adopter une forme de jeûne intermittent, par exemple une alimentation normale pendant 5 jours, et pas plus de 500 calories (kcal) pendant 2 jours.
Ces habitudes alimentaires, écrivent-ils, « sont en fait beaucoup plus conformes à celles des animaux sauvages et des chasseurs-cueilleurs qui ne souffrent que rarement, sinon jamais, d’obésité, de diabète et de maladies cardio-vasculaires ».
L’article est publié dans la revue américaine PNAS.
Il recense plus de 80 articles scientifiques couvrant la biologie, les neurosciences et l’oncologie en relation avec les horaires des repas, les quantités ingérées et la santé humaine.
Le jeûne aide le corps à mobiliser les graisses corporelles, réparer les cellules, inverser le processus du vieillissement, inhiber les tumeurs et préserver les neurones des dommages causés par les maladies neurodégénératives telles que Alzheimer et Parkinson.