Parce que sur les combats fondamentaux, il faut être clair et précis, prenons le temps de revenir brièvement sur la loi Rothschild et ses diverses appellations, abrogations et aménagements européens.
Pour mémoire donc, l’article 25 de la loi n°73-7 du 3 janvier 1973 (communément appelée Loi Pompidou-Giscard-Rothschild) interdit à l’Etat d’emprunter directement auprès de la Banque de France (Banque centrale publique française).
Rappelons que jusqu’alors, c’est en empruntant sans intérêt ou presque auprès de la Banque de France, pour financer les investissements publics de la Nation, que l’Etat battait monnaie. Dorénavant, ce sera la prérogative des banques privées ; qui comme leur nom l’indique, ne prêtent pas sans intérêt.
Entre le 1er novembre 1993 et le 1er janvier 1994, la France renonce pour la première fois à sa constitution et à sa souveraineté et l’article 25 est abrogé au profit de l’article 104 du traité européen de Maastricht.
Malgré un réveil courageux des français et le rejet par référendum du projet de traité de constitution européenne en 2005, l’article 104 du traité de Maastricht est remplacé par l’article 123 du traité européen de Lisbonne.
S’il nous plait souvent de préférer l’appellation « Loi Rothschild » à la dénomination européenne « article 123 du Traité de Lisbonne », c’est que nous n’oublions pas la trahison faites au peuple en 1973 par les élites politiques françaises au profit de l’oligarchie financière (Georges Pompidou fut au service de la Banque Rotschild de 1954 à 1958 et de 1959 à 1962).
En ce temps-là, la constitution française n’était pas encore soumise à la constitution européenne …
Pour creuser la question de la création monétaire, une video essentielle d’Etienne Chouard :
Étienne Chouard - conférence sur la création... par culture-libre