J’invite chacun a prendre connaissance d’un facteur de risque (1) parmi d’autres concernant notre autonomie de défense : le français Philippe Naudet, qui en 2013 était capitaine de frégate dans la Marine, commandant du Sous-marin Nucléaire d’Attaque Améthyste (S-605) — soit un des huit décideurs finals de notre dissuasion nucléaire via SLNE (il y a deux équipages par SNLE, Sous-marin Nucléaire Lanceur d’Engins), ceux qui, sur ordre du chef des armées, tournent la clef qui lance les missiles… ou ne la tourne pas — est Young Leaders, lauréat 2013 de la French American Foundation (liste publiée le 25 juin 2013).
Et non seulement celui-ci — je répète un des huit décideurs en dernier ressort de notre dissuasion nucléaire via SLNE — est Young Leaders, mais en plus il a côtoyé, dans sa "promotion" 2013, madame Anne Neuberger, conseillère spéciale du patron de la NSA. Je cite l’auteur du billet duquel je tire ces informations, Jean-Philippe Immarigeon : « Cette espionne (car il faut appeler un chat par son nom) se présente elle-même ainsi dans un ouvrage collectif (...) Notre MinDéf [ministre de la défense] nous expliquera que sa présence auprès d’un futur pacha de SNLE est fortuite. Le président américain dira : pourquoi écouter les Français, il suffit de leur demander leurs codes nucléaires. Pour les services secrets américains, comme le dit ma belle amie, la France est désormais open bar. De Gaulle, reviens ! »
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(1) source citée par Maurice Legendre dans l’émission proposée dans la présente page (Méridien Zéro n°243, titré "De l’Afrique", publié le 31 juillet 2015 sur leur site — on y trouve une version mp3 téléchargeable, plus légère, uniquement audio) : site des "Defensa", cf. la note "7." qui cite une source sur Theatrum-belli.org, à savoir un billet publié le 3 juillet 2013 de Jean-Philippe Immarigeon (avocat, essayiste et historien) — cf. signature en bas de l’article.
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