Bonjour monsieur Soral,
Je me permets de vous écrire simplement pour vous remercier. Né d’un père gendarme, d’une mère au foyer et français depuis trois générations, rien ne laissait présager un échec. Cependant l’orientation scolaire peut être problématique pour les nouvelles générations et ce, peu importe le milieu social.
Je vous ai découvert assez jeune, au collège, grâce à un ami de mon grand frère devenu aujourd’hui professeur d’anthropologie. À l’époque c’était Vers la féminisation qui m’avait fait prendre conscience de mon goût pour ces sujets. Depuis, pas mal d’années se sont écoulées mais je continue de vous suivre.
Je suis actuellement en train de terminer ma licence en anthropologie. Si j’ai eu la chance de trouver ma voie (chose qui semble anodine mais ô combien rare dans mon expérience du système scolaire), c’est en partie grâce à vous. C’est la raison pour laquelle je souhaite vous témoigner ma reconnaissance.
Il y a, dans la masse des gens qui vous suivent, certains dont vous influencez la direction. Conscient de cela, je ne peux qu’espérer vous voir continuer à encourager la jeunesse à étudier. Bien que la décadence des mœurs soit aussi présente à l’école, nos bibliothèques débordent d’œuvres plus intéressantes les unes que les autres.
Je vous souhaite bon courage dans le chemin que vous avez décidé de suivre, car il me semble que c’est celui qui a le plus de chances de mener au bonheur. Quand vous dites : « J’vous assure c’est mieux que d’fumer des pétards et d’se promener sur YouPorn », évidement cela fait rire mais au-delà du rire, ça motive réellement.
Merci monsieur Soral.
Q.