Monsieur Alain Soral,
Je souhaite par cette lettre vous apporter tout mon soutien, c’est le moment pour moi de prendre le temps de vous l’écrire. Car les derniers événements le démontrent, quand tout un système (sans surprise) et contre-système (écœurant) jugent un homme sans même l’entendre, il faut se lever pour dénoncer celui qui se veut plus moral que la morale elle-même.
À qui profite la dite « faute » ? Car crime il n’y a point à dire ce que l’on pense.
Je suis d’origine africaine, je suis né et j’ai grandi en France dans les années 80, j’ai toujours été apolitique du fait de la mascarade démocratique et du cirque hémicyclique de la gauche à la droite. À tel point que je ne comprenais pas le combat d’un Dieudonné contre le FN. Puis, grâce à un ami qui m’a expliqué la mise à l’écart de Dieudonné, je suis le parcours humoristique et idéologique de Dieudonné avec ferveur depuis 2007. Et comme votre nom était lié au sien et que l’on vous insultait à longueur, je me suis dit que vous deviez être un bon, pour mettre autant de lâches en colère. Je vous ai lu, je vous ai écouté et je vous remercie de faire jaillir de la vérité et ainsi mettre en évidence « le système », corrompu par le mensonge et la domination « communautaire » d’une élite auto-proclamée.
J’habite à l’étranger depuis plusieurs années et en vous j’ai vu la France dont je rêvais. Je vois en vous un homme qui se lève pour ce qu’il croit être juste. Je pense qu’il ne faut pas commettre l’erreur de sous-estimer notre adversaire, qui n’use que de la ruse et du mensonge. BHL a prévenu, lors de émission où il était interviewé ce mois de novembre par Lazziza (le café préféré des pleurnicheurs) que « ces mecs devrait faire attention ». L’histoire nous a appris que l’espoir est toujours assassiné par une trahison. Chez les manipulateurs, point d’honneur à frapper de front, les coups dans le dos ne suffisent pas à la vengeance, il faut qu’elle se mêle à l’ignominie.
Ce que je ne comprends pas, c’est comment des personnages qui se disent combattants du système trouvent à la première occasion le moyen de vous cracher à la gueule. Alors que l’ennemi de mon ennemi devrait être mon ami.
Jo Dalton, dont je dois déchiffrer chacune des phrases qu’il prononce, se borne à vous défier, c’est bien, il est puissant et courageux. Mais n’y-a-t-il pas d’autres défis à relever en 2014 ? Qui est-il ? Moi qui ne l’ai découvert que lors d’une de vos conférences ! Est-il le représentant des Nègres ? Lui le « Black... Dragon » ? Lui, le Black qui a choisit un sobriquet, « Jo Dalton », d’une bande dessiné franco-belge, du dessinateur Morris (bande dessiné frappée de censure pour quelques croquis sur les Noirs qui montraient ce que Guerlain disait « Ont-ils réellement travaillé, d’ailleurs »).
Lui, le « Black » conscient dont je n’ai lu aucun ouvrage, pour aider sa communauté à sortir du ghetto mental qu’est la banlieue ; lui, le Black qui a très certainement compris très tôt le piège de l’américanisation des banlieues françaises, il n’a choisi « Black Dragon » que par référence à ses frères afro-américains, et non parce qu’inculte. Le mot « Black », dont, avec un peu de culture (africaine ou afro-américaine d’ailleurs), on sait qu’il fait parti de la dialectique de la « gauche » américaine qui n’a introduit le politiquement correct aux États-Unis que pour tuer toute critique, tout esprit critique. Malcom X lui, l’avait compris, d’où le X, il était au moins cohérent. Quant à « Dragon », on sait qu’il n’en existe que dans la mythologie et l’Afrique a eu les siens ; Bida, Apophis ou Isa Bere (dragon qui vivait dans les montagnes du Fouta Djallon). Donc, Jo le Daltonien en vérité, « Black de service » reprend « à l’insu de son plein gré » tous les codes de la soumission, n’est sorti de la bêtise puérile (des combats de rue ?) que pour tomber dans l’ignorance (des combats du coq... français ?).
Je suis fier de ma négritude, je suis fier d’être français, votre combat est le mien. Aucun jugement je ne porte sur vous, Dieu seul prévaut sur ce terrain-là. C’est je pense le chemin que devraient suivre tous ces détracteurs ou dissidents « youtubistes », « bloginistes » ou « twitteristes », qui, au premier piège tissé par le Grand Ennemi, foncent tête baissée sans même avoir l’intelligence de l’homme sage qui a fait dire à Thucydide qu’« il est deux choses contraires à une sage délibération : la précipitation et la colère ».
Si on dit « Alain Soral a raison », d’autres trouvent le moyen de dire : « C’est à cause de Soral si la France et le monde vont mal. » Qui peut croire ça ?
En attendant, les histoires que je raconte à mes enfants sont celles d’un Homme qui se bat contre tous (un système), avec tous (les bonnes volontés) pour tous (les hommes voulant être libres).
Je vous remercie profondément pour votre engagement, ainsi que tous vos collaborateurs, bien à vous et à votre famille.
Amicalement,
H. N.