Macron picole, ses députés trinquent

La victoire est triste, chez les covidistes. Alors qu’ils ont l’État, les médias, les syndicats, les grandes entreprises, la Banque, la hiérarchie sanitaire avec eux, ils n’ont pas la partie du peuple la plus éprise de libertés. Il reste, quelque part dans la Gaule occupée, un village gaulois où l’on ne goûte guère la dureté de la domination et de la répression romaines. Et on le fait savoir, par des moyens dits non démocratiques, mais qui ne sont, ramenons toute chose à leur juste proportion, pas criminels. Cependant, on aura noté une progression dans la colère, et dans son organisation.

Aide-toi, le Ciel t’aidera

Après la grande manif nationale qui a réuni Gilets jaunes et antivax, une manif que les médias mainstream ont dû, à contre-cœur, qualifier de succès, ou de mobilisation « inattendue » – inattendue par eux, évidemment –, voici que des petites bulles éclatent ici et là, exprimant la colère d’un peuple, ou de la partie la plus inquiète du peuple, contre une politique illisible, dangereuse, liberticide. Car pendant que les états-majors se mettent en ordre de bataille pour l’élection présidentielle, sans que personne, à part Philippot, n’injecte dans son programme l’éradication du pass de la honte et de la vaccination forcée, les Français, qu’ils soient vaccinés ou pas, commencent à comprendre qu’ils ne sortiront pas du piège mondialiste par la grâce du Saint-Esprit : il va falloir y mettre du leur.

Richard Ferrand, le multicondamné en liberté, et pas soumis au pass à l’instar de ses collègues en tant que résident de l’Assemblée nationale, cette caisse d’enregistrement de la dictature élyséenne, s’étouffe devant le crime de lèse-Démocratie. On a mis un « D » à démocratie comme si c’était quelque chose de royal.

C’était à Saint-Pierre-et-Miquelon. Pendant ce temps, à 4 300 km de là, en métropole, des gredins taguaient un temple maçonnique, ce qui est interdit, car la plupart des députés, sénateurs et ministres sont des francs-maçons, et attaquer la franc-maçonnerie, c’est attaquer la République, selon eux. Oui, mais une société secrète peut-elle se substituer à la République ? On n’aura pas la réponse dans les médias outrés.

Les déclarations du Petit Dictateur ont mis de l’huile sur le feu, ce qu’il cherchait. Faire passer les antivax pour des insurrectionnels violents, c’est une technique vieille comme le monde, mais qui marche toujours sur les esprits simples. Sauf qu’aujourd’hui, les ingénieries sociales sont débunkées à la vitesse de l’éclair sur le Net.

Alors que le niveau de conscience augmente fortement du côté de la résistance, du côté de la dictature, le niveau intellectuel baisse considérablement : il faut tant et tant mentir qu’on arrive à en dire des énormités.
Le petit Clavreul, qui pense avoir une autorité sur Twitter pour avoir été pistonné un temps à la tête de la DILCRAH, s’attaque au grand chercheur français, qui a pourtant eu raison très tôt sur toute la ligne, et l’avenir lui donnera encore plus raison :

« Sa place est à la barre d’un tribunal » ? Belle inversion accusatoire. On prend les paris sur l’avenir : ceux qui montrent du doigt aujourd’hui pourraient bien se retrouver dans les prétoires demain, à la mauvaise place. Pour cela, il suffit d’attendre, mais en résistant. Fouché le dit très bien : gardez le moral ! C’est ce qu’on fait.

Pour mémoire