@ le picard : prenez le temps de lire Fukuyama, par exemple, "la Fin de l’Histoire et le dernier homme"... c’est très instructif. Moi je l’ai lu par hasard cet été chez une copine. Ou bien de vous familiariser avec la pensée de Cousteau, et autres maîtres à penser de l’oligarchie globaliste. Mépriser (au sens étymologique de se méprendre sur leur compte) les gens qui nous dominent, c’est se priver de les vaincre un jour. Oui, ils ont une doctrine qui puise chez Nietzsche, Darwin, Malthus, Huxley, etc. Dans leur entendement, les sur-hommes ce sont eux, et les sous-hommes ce sont nous. Ils n’adorent pas le Dieu Pognon, mais la Terre et la nature sauvage, ils sont néo-païens, naturalistes, racialistes, élitistes, eugénistes, anti-chrétiens. Ils pensent même à supprimer l’argent. Ils veulent mettre fin à la société de consommation et à la démocratie, et mettre en place une nouvelle féodalité aristocratique adorant les forces de la nature et la hiérarchie naturelle, où 500 millions d’ilotes serviront loyalement leurs maîtres et grands-prêtres. Ils veulent une société digne et esthétique, mettre fin aux beaufs laids en voiture diésel et pavillon, rétablir la méditation et le végétarisme, l’ascétisme, mettre fin à la propriété privée (cette horreur libérale), "en finir avec le néolibéralisme" (dixit Klaus Schwab), promouvoir une société organique ("les devoirs de l’homme", chers à Macron pendant la pandémie), supprimer l’argent et mettre en place un crédit social basé sur la morale, et que nous ne possédions plus rien et soyons heureux. Mettre fin à l’accès des masses aux avantages ramollissants et disgéniques de l’industrie, et renvoyer les gens vers les vertus probes et sobres de la vie pré-moderne.
@ Esteban : j’ouvre le débat, rien de plus. J’invite à réfléchir au concept "d’Europe" et à son utilisation. Je ne prétends pas détenir la vérité, j’avance simplement des arguments dans le débat commun.