Y’a rien à y voir de plus, dis-tu, Julien ? Parce qu’il ne serait ni politicien, ni historien ?
Mais c’est justement là qu’est le bouleversement en germe de notre société. C’est justement quand des citoyens dont le métier n’a rien à voir, ni avec l’analyse du passé, ni avec la gestion du présent se mettent à noter les dysfonctionnements de nos institutions, que l’on devine que notre avenir sera modifié radicalement. Elle est bien là, la révolution.
Ce Chevalier Bayart a marqué à jamais ma vision du cadre juridique nécessaire à l’envol vers une société moins hiérarchisée, plus juste, plus heureuse. C’est ce genre d’homme (et pas les politiques ou les historiens) que les citoyens écoutent, ce genre d’homme, (sans peur et sans reproche ;-)) qu’ils suivent, ce genre d’homme qui leur montre la lumière.
Il nous explique de quel arsenal nous, citoyens, devons nous armer pour assurer paix et progrès humain à nos enfants.
Sur presque toute la planète, depuis la révolution Française et la révolution industrielle, nous sommes passés (et je comprends que certains le regrettent) d’une société où l’on gagnait ses titres de noblesse par son courage et son abnégation, à une société ou la noblesse et donc le pouvoir s’acquièrent par l’accumulation d’argent sans contrepartie morale ou religieuse ou éthique vis-à-vis du peuple ; et c’est là qu’internet intervient :
Internet nous permet de dénoncer la pauvreté éthique crasse d’un pouvoir arrogant qui s’arroge des "privilèges" sans combattre avec le peuple. Bien au contraire, on ressent de plus en plus nettement qu’ils combattent contre le peuple pour défendre des intérêts personnels. C’est pourquoi leur destinée, malheureusement, est la sciure. Ce sang qui sera versé dont parle Bayart est celui de l’élite (en France comme ailleurs) corrompue et égoïste, qui pense que gouverner signifie manipuler et dominer, cette élite en laquelle le peuple ne voit pas son propre reflet, mais celui d’une race dominatrice et sûre d’elle-même.
Inscrivons la liberté d’expression dans le marbre, sanctuarisons internet qui est l’Agora des temps modernes. Cette chance unique dans l’histoire de l’humanité depuis Athènes ne se présentera pas de nouveau ; il est de notre responsabilité de citoyens et d’hommes libres de la saisir et de la défendre à tout prix.