La cour d’appel de Paris a condamné, vendredi après-midi, le président de L’Arche de Zoé Éric Breteau et sa compagne Émilie Lelouch à deux ans de prison avec sursis. Ils avaient tenté, en 2007, d’exfiltrer du Tchad vers la France 103 enfants présentés comme des orphelins du Darfour.
Les deux accusés, qui avaient été libérés en avril 2013 en attendant ce procès en appel, ne retourneront donc pas derrière les barreaux.
L’avocat général Étienne Madranges avait requis, lors du procès en décembre 2013, une peine comprise entre deux et trois ans de prison, mais sans qu’ils retournent en prison. Une peine avec une partie ferme mais, donc, aménageable, ou intégralement assortie d’un sursis avec obligation de rembourser les familles d’accueil qui ont financé l’opération. Et « pourquoi pas d’un suivi psychologique », avait ajouté le magistrat, qui s’en était remis à l’appréciation de la cour.
Poursuivi, comme sa compagne, pour escroquerie, exercice illicite de l’activité d’intermédiaire à l’adoption et tentative d’aide à l’entrée ou au séjour de mineurs en situation irrégulière, Eric Breteau s’est dit « 100% responsable » de l’échec de l’opération, mais pas coupable. Tout lui paraissait « parfaitement légal ».
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