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Communautarisme suite... ânerie morbide

Nicolas Sarkozy a affirmé qu’il voulait qu’à partir de la rentrée de 2008 chaque enfant de CM2 se voie « confier la mémoire » d’un enfant français victime de la Shoah, lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).

Le président Nicolas Sarkozy a annoncé mercredi qu’il voulait qu’à partir de la rentrée scolaire 2008 chaque élève de la classe primaire de CM2 se voie « confier la mémoire » d’un enfant français victime de la Shoah, mercredi lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de france (CRIF).

« J’ai demandé au gouvernement, et plus particulièrement au ministre de l’Education nationale, Xavier Darcos, de faire en sorte que, chaque année, à partir de la rentrée scolaire 2008, tous les enfants de CM2 se voient confier la mémoire d’un des 11.000 enfants français victimes de la Shoah », a déclaré M. Sarkozy.


« Les enfants de CM2 devront connaître le nom et l’existence d’un enfant mort dans la Shoah. Rien n’est plus intime que le nom et le prénom d’une personne. Rien n’est plus émouvant pour un enfant que l’histoire d’un enfant de son âge, qui avait les mêmes jeux, les mêmes joies et les mêmes espérances que lui », a-t-il ajouté.

Le Premier ministre François Fillon et une vingtaine de membres du gouvernement, dont M. Darcos, ont participé au dîner du CRIF, dans le bois de Boulogne, à Paris.

Un millier de convives ont participé à ce dîner.

Parmi eux, des dignitaires religieux comme l’archevêque de Paris, le cardinal André Vingt-Trois, le président de la Fédération protestante de France, le pasteur Claude Baty, et le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, aux côtés du grand rabbin de France, Joseph Sitruk.

Le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, et sa rivale UMP aux élections municipales, Françoise de Panafieu, étaient aussi présents de même que des artistes (Roger Hanin, Rika Zaraï), l’écrivain Marek Halter et les avocats Beate, Serge et Arno Klarsfeld.

C’est la première fois qu’un chef de l’Etat participe à ce dîner dont le Premier ministre est habituellement l’invité d’honneur.


Article tire du Parisien