Ce jeudi 16 avril a eu lieu la dernière session parlementaire européenne de Daniel Cohn-Bendit à Strasbourg.
Après 20 ans passés sur les bancs du Parlement, son discours d’adieu a été, sans surprise, un appel à une « Europe fédérale » contre « les idéologies eurosceptiques de droite et de gauche ».
La fin d’un grand cinéma qui aura vu l’ancien leader de Mai 68, devenu éducateur scabreux, s’époumoner en faveur d’une Europe ultralibérale et sans frontière. La fin de 20 ans d’invectives, d’insultes et de calomnies contre les patriotes européens, que Cohn-Bendit avait réussi à réunir contre lui, au-delà même des frontières de l’Union européenne.
En 2009, Daniel Cohn-Bendit faisait la morale aux Suisses, avant de se faire remettre à sa place par Oskar Freysinger :
Professionnel de l’amalgame, il mettait dans le même sac Jean-Marie Le Pen et Anders Breivik en septembre 2011 :
En janvier 2012, il s’en prenait violemment à Viktor Orban, accusé d’antisémitisme :
C’est enfin le 26 février 2014, que Bruno Gollnisch, répondant aux insultes de Cohn-Bendit, lui infligea une magistrale leçon d’ironie. Notre révolutionnaire en resta assis pour de longues minutes.
Pour ce qui est de la suite, Dany le rouge a déclaré très sérieusement :
« Être député européen, c’est épuisant. Or je ne suis pas au Parlement européen pour attendre que le temps passe (...). Après vingt années, j’ai envie de faire autre chose, écrire un livre sur l’identité juive, prendre du temps. »
Apparemment, certaines identités sont défendables...