Selon l’Administration chinoise des changes, les actifs financiers détenus à l’étranger par les institutionnels et les particuliers chinois avaient atteint 5 940 milliards de dollars à la fin de l’année 2013.
Vu le rythme d’accroissement exponentiel observé ces quatre dernières années, le cap des 6 000 milliards a dû être franchi haut la main dès la mi-janvier.
Si un montant de 6 000 milliards de dollars vous semble abstrait, sachez que cela représente une fois le PIB du Japon, 2,4 fois celui de la France… et 66 % du PIB chinois ou près de 40 % de celui de l’Eurozone.
Hors secteur financier, les investissements extérieurs chinois ont atteint 90,2 milliards de dollars, soit une hausse de 17 % rapport à l’année 2012. Parallèlement, les investissements directs étrangers (IDE) au sein de la Chine continentale n’ont augmenté que de 5,25 % pour atteindre 117,6 milliards de dollars en 2013. L’équilibre des flux pourrait être atteint avant la fin de l’année 2014.
L’un des thèmes d’investissement offshore les plus à la mode l’an dernier a été l’immobilier, avec un bond de 125 % et un total d’acquisitions de 7,6 milliards de dollars contre 3,3 milliards en 2012 et 2,9 milliards de dollars en 2011.
New York et Londres sont les deux villes privilégiées : 2,9 milliards de dollars à New York et 2,1 milliards de dollars à Londres. Il s’agit sans surprise des deux principales places financières occidentales où les hommes d’affaires chinois sont les plus présents et passent souvent plusieurs mois par an pour affaires.