C’était inévitable : la bourgeoisie culturelle, qui a pris fait et cause pour Zelensky, a encore une fois instrumentalisé le Festival de Cannes pour servir ses intérêts, et ceux du mondialisme, qui veut la guerre à tout prix contre Poutine. Et le meilleur serviteur de la guerre de tous contre tous, c’est bien sûr BHL.
Alors que tout le monde boycotte ou ignore ses romanquêtes, que ce soit à l’écrit ou au cinoche, le Système continue à promouvoir l’homme qui a pourtant les mains couvertes de sang depuis l’opération libyenne. On ne refera pas son parcours de ministre de la Guerre dissimulé derrière une façade de philosophe, c’est inutile.
Voilà mon avis. pic.twitter.com/NeFcAprnYH
— Peter PanPan (@VieuxPataugas) May 15, 2025
Alors que le grand public se désintéresse de Cannes depuis longtemps, et précisément depuis que le virus progressiste en a détruit la popularité, la chose s’est resserrée autour de son objectif principal : servir l’oligarchie et ses buts. Ceci explique entre autres la désaffection grandissante du public et la mort du cinéma français.
Canal Plus n’investissant plus un rond dans l’événement, c’est France Info qui prend le relais, avec beaucoup de lourdeur et de difficultés. La coolitude, c’est un métier. Ici, la courageuse Louise Dupont tente de vitaliser un plateau autour du film très Gilets jaunes de Dominik Moll.
Léa Drucker, « une des comédiennes les plus talentueuses du cinéma français » selon Louise, a surtout démarré grâce à son papa et à son tonton. Partie de là, pas trop difficile de faire une honnête carrière. Mais le népotisme est si courant que plus personne ne s’offusque de cette occupation d’un nouveau genre, culturel donc.

On ne montrera pas la photo, car elle n’est pas libre de droits, mais on cherche encore la « luminosité » dessus.
« Depuis l’invasion à grande échelle de l’Ukraine en février 2022, le conflit s’est invité sur le tapis rouge, et le festival a banni les films produits en Russie. »
Après le sujet absolument sans intérêt de Louise, on trouve heureusement (à 6’27) la promo pour la guerre en Ukraine, avec trois films ou documentaires sur l’Ukraine. Le délégué général Thierry Frémaux, pas vraiment versé dans la géopolitique, achève de politiser et suicider la Quinzaine : le malheureux choisit le mauvais camp, celui de BHL, la boussole du mal.

BHL a droit à une projo de son navet propagandiste devant les invités prestigieux, dont l’ambassadeur ukrainien en France. Notre cerveau étant malade, on n’a pas été au bout des 25 minutes de désinformation. Le seul moment non truqué c’est quand Bernard rappelle que la guerre n’a pas commencé en 2022, mais en 2014. Pour le reste...