Bernard Lugan porte à la connaissance de ses lecteurs qu’à la suite de sa plainte déposée le 1er mars 2012, une information judiciaire fut ouverte le 13 avril 2012, aboutissant le 17 décembre 2012 à la mise en examen de M. Bruno Julliard-Landau (photo ci-contre), adjoint au maire de Paris et secrétaire à l’éducation du parti socialiste.
Par une ordonnance de renvoi signée le 3 juillet 2013 par Madame Aïda Traoré, Vice-président chargé de l’instruction au Tribunal de grande instance de Paris, M. Bruno Julliard-Landau a ensuite été renvoyé devant le Tribunal correctionnel pour avoir « porté atteinte à l’Honneur ou à la Considération de Bernard Lugan ».
Extrait de l’ordonnance de renvoi :
« Qualifications :-d’avoir à Paris, le 21 décembre 2011 tenu les propos suivants sur la chaîne Canal Plus, dans l’émission Happy Hour de M. Thierry Ardisson (et parlé) en ces termes de Bernard Lugan : « …oui, en fait c’est un africaniste de Lyon III et qui est raciste, antisémite, colonialiste, mais nous n’avons pas pu prouver qu’il était négationniste » et ainsi porté des allégations ou imputations d’un fait portant atteinte à l’honneur ou à la considération de M.Bernard Lugan, délit prévu et réprimé par les articles 23 alinéa 1, 29 alinéas 2,42,43,44 ,46,47 et 48-6 de la Loi du 29 juillet 1881 (…) ».
Est également renvoyé devant le tribunal correctionnel, M. Rodolphe Belmer en sa qualité de directeur de publication de la chaîne Canal Plus.
Pour mémoire, le 30 juin 2004, la Cour d’Appel de Lyon a condamné le même Bruno Julliard-Landau à payer à Bernard Lugan la somme de 4200 euros à titre d’amende, plus les frais de justice, pour l’avoir accusé de « négationnisme ».
Lors de la même émission du 21 décembre 2011 sur Canal Plus, M. Bruno Julliard-Landau a déclaré qu’il considérait cette condamnation en date du 30 juin 2004 « comme un honneur ».
Un haut responsable du parti socialiste, adjoint au maire de Paris et promis à de hautes responsabilités, insulte donc l’institution judiciaire… Nous voilà loin de la « République irréprochable » chère à François Hollande…