Bruno Boulefkhad est resté des mois à faire son « sit-in » à Lons-le-Saunier devant le siège de la Société Générale. Et le voilà désormais à Paris, pour mieux se faire entendre. L’ancien chef d’entreprise accuse la banque de lui avoir imposé un crédit ruineux.
Il était à la tête d’une entreprise, dans le Jura. Depuis 2012, il est ruiné, sa société « Flash Auto » liquidée. Bruno Boulefkhad accuse son ex-banque, la Société Générale, d’être responsable du désastre. Il avait longtemps campé devant l’agence de Lons-le-Saunier. Il se lance dans un sit-in à Paris.
En mai 2012, la Société Générale avait assigné Bruno Boulefkhad en justice. Elle réclamait 500 euros par jour d’occupation sans autorisation devant ses locaux de Lons-le-Saunier. La banque dénonçait également une « atteinte injustifiée à sa réputation ».
La demande avait été rejetée par le tribunal de grande instance. Bruno Boulefkhad était donc resté devant la Société Générale, pour continuer à protester contre « le crédit ruineux » et les « abus bancaires ».