Une frappe aérienne américaine "pourrait avoir" touché le centre de soins de MSF dans la ville de Kunduz en Afghanistan dans la nuit de vendredi à samedi. Ce bombardement a entraîné la mort d’au moins trois membres du personnel de l’ONG.
Le centre de soins de Médecins sans Frontières (MSF) à Kunduz, ville afghane reprise aux Taliban par l’armée, a été "fortement endommagé" dans la nuit du vendredi 2 octobre au samedi 3 octobre par un bombardement qui a tué trois membres du personnel. Cet incident "pourrait avoir" été engendré par une frappe américaine, selon l’OTAN.
Plus de 30 membres du personnel sont également portés disparus à la suite de cette frappe, a précisé MSF samedi. Au moment du bombardement, 105 patients et 80 membres du personnel, des Afghans et des étrangers, étaient présents dans le centre de soins.
Une frappe américaine "à proximité" de l’hôpital
D’après l’Otan, dont les frappes aériennes ont soutenu l’armée afghane dans sa contre-offensive à Kunduz, une frappe américaine a été menée pendant la nuit contre des "personnes qui menaçaient les forces de la coalition" et elle "pourrait avoir engendré des dommages collatéraux dans un centre médical qui se trouvait à proximité". Une enquête serait en cours, a indiqué le colonel Brian Tribus, porte-parole de l’Otan.
Les explications de l’envoyée spéciale de France24 :