Plus la police entrave le trafic, plus les impayés de loyers auraient tendance à grimper dans certains quartiers sensibles.
La lutte antidrogue réserve des surprises en banlieue. À mesure que la pression policière contre les trafics s’accentue, les offices HLM rencontreraient des difficultés à encaisser les loyers dans les quartiers sensibles. Comme si les liquidités ne circulaient plus comme avant chez certains locataires. Le phénomène aurait notamment été observé en Seine-Saint-Denis.
Selon certains élus locaux, le manque à gagner se ferait cruellement sentir depuis environ six mois. Dans le « 9-3 », « l’augmentation des loyers impayés chez les bailleurs sociaux a atteint 32% en quelques mois », affirme Grégory Vuillermet, conseiller technique au syndicat de policiers Synergie-Officiers. Le chiffre aurait été évoqué, selon lui, lors de réunions des conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD).
Lire la suite de l’article : lefigaro.fr