À l’occasion de la publication du classement des 100 personnalités de l’année, dans le Time magazine, Bernard-Henri Lévy a écrit une tribune plutôt élogieuse à propos de l’action internationale de François Hollande.
« L’héritage d’Hollande sera sa compréhension, avant beaucoup d’autres, de la menace idéologique, politique et stratégique, au niveau mondial, du terrorisme djihadiste », écrit ce jeudi Bernard-Henri Lévy, dans le Time, à propos de François Hollande. Alors que le président français figure dans le classement annuel des 100 personnalités les plus influentes de l’année, aux côtés de la présidente du FMI, Christine Lagarde, le philosophe a été chargé d’écrire une tribune à propos de François Hollande et de son mandat.
« L’un des derniers dirigeants européens à croire en l’Europe »
Il soutient notamment la position du chef de l’État face à l’Union européenne. « À un moment, quand l’Europe semblait sur le point de s’effondrer, Hollande a été l’un des derniers dirigeants européens à croire en l’Europe – à croire que sans elle, nous retournerions dans une ère sombre. Il y a cru très fortement, et a œuvré en conséquence », écrit-il.
Dans son texte, Bernard-Henri Lévy a affiché un soutien inédit envers l’action internationale du président français. « Le président François Hollande est l’anti-Obama, écrit-t-il. Il se tient en arrière-plan, tandis que l’autre est à l’avant. » Le philosophe estime que « Hollande a été à l’assaut de problématiques internationales, comme la guerre en Syrie, la montée du terrorisme en Afrique et l’endiguement de Poutine en Europe et en Ukraine ».
« Quoi que nous puissions penser de l’action de Hollande sur un plan national, affirme-t-il aussi, pendant quatre années, il a été l’un des grands dirigeants du monde. Ce n’est pas une opinion, c’est un fait. »