Bernard-Henry Lévy, qui a été choisi par la direction de la Fondation Maeght pour organiser sa prochaine exposition d’été à Saint-Paul-de-Vence, a accordé une interview exclusive à Nice-Matin. L’intervention française au Mali, mais aussi Depardieu, le Pen, l’adoption par des homosexuels : extraits d’un long entretien à découvrir lundi dans Nice-Matin.
L’intervention française au Mali. "Les terroristes n’ont pas de frontières. Les démocrates ne doivent pas en avoir non plus. Le poison, le vrai poison, c’est le souverainisme. Et je suis heureux que Hollande, comme Sarkozy, l’ait compris. La Libye a fait précédent, le Mali fera jurisprudence."
Le feuilleton Depardieu. "On a trop parlé de cette affaire qui, moi, ne m’intéresse pas tant que ça. Je vais vous dire : la seule chose qui m’a vraiment choqué ce sont les déclarations de Depardieu sur la Russie de Poutine. Traiter en grand démocrate le massacreur des Tchéchènes, le tortionnaire des Pussy Riot, l’homme qui continue d’envoyer au goulag les ennemis de son régime, c’est assez dégueulasse."
Marine Le Pen. "Toutes proportions gardées, et sans comparer, naturellement, l’incomparable, même raisonnement. Marine Le Pen présidente, ce serait un coup dur pour la République, une atteinte à la démocratie, une sorte d’état d’exception institué. Ce serait, la guerre en moins, l’équivalent de Philippe Pétain investi par l’Assemblée du Front populaire."
L’adoption par des homosexuels."Mieux vaut un enfant adopté par des homosexuels aimants que mis au congélateur par les époux Courjault."