Une grève de la police dans l’État de Bahia a plongé la ville de Salvador dans le chaos. 39 personnes ont été assassinées, les commerces du centre ville ont été pillés, les écoles et les universités fermées.
En 2012, une grève de la police dans le même État avait entraîné une flambée de la criminalité et 130 personnes avaient été tuées. Salvador, troisième ville du pays avec 3 millions d’habitants, accueillera six matchs de la coupe du monde de football en juin prochain.
La grève, qui avait débuté le 15 avril au soir, a entraîné une telle hausse de la criminalité que la présidente Dilma Roussef a ordonné une intervention de l’armée le 16 avril et des milliers de soldats fédéraux ont été déployés pour maintenir l’ordre. La police de l’État de Bahia a voté le lendemain la fin de la mobilisation, non sans avoir obtenu des augmentations de salaire allant de 25 % à 60 %. La veille, le mouvement avait pourtant été déclaré illégal par un juge fédéral, qui avait sommé les agents grévistes de retourner au travail.
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