Le lobby sioniste français – qui n’existe pas – n’a pas voulu « tuer » le PS : il a seulement voulu le sioniser. Il a mis la main sur la gauche française il y a 40 ans, qui était initialement socialo-communiste (voir le congrès de Tours il y a un siècle), c’est-à-dire très sociale et encore un peu nationale, pour en faire une gauche siono-compatible, néosocialiste, c’est-à-dire débarrassée de son communisme anti-impérialiste.

Le PS a pris le pouvoir en 1981, ce fut le règne du socialo-sionisme, mais cela a fini par tuer la « nouvelle gauche », qui n’était qu’une gauche libéralisée (voir Fabius et sa rigueur, l’autre nom du libéralisme économique, en 1984). En 40 ans, Macron a succédé à Fabius, la Banque est toujours aux commandes, et le socialo-sionisme parti unique et idéologie d’État.
Las, la colère gronde, car non seulement la gauche embourgeoisée (tendance L’Obs) est morte (6 % en 2017, 1 % en 2022), mais elle voit débarquer une gauche populiste à sa place, et pas très siono-friendly (voir (a)Valeurs actuelles contre Obono), qui la pousse dans la fosse. Tout est à refaire, pour le lobby !

Le CRIF avait annoncé la couleur, en arguant que Mélenchon était plus dangereux pour lui (comprendre son pouvoir) que Marine. Car qui vote pour Mélenchon ? Pas les ouvriers, mais les « immigrés », ces Français des banlieues. Le heurt entre les mélenchonistes, qui sont obligés d’investir des Français d’origine immigrée dans leurs circonscriptions, ingagnables autrement, et les agents sionistes du Système, est inévitable.
La ligne de partage est symbolisée par le clash entre Nicolas Framont, sociologue pro-LFI et rédacteur en chef de Frustration Magazine, et Noémie Halioua, journaliste pro-Israël, passée dernièrement du Figaro à i24news (Drahi TV). Mais avant cela, il y a eu la menace Bouhafs :

Rien de mieux que Jean-Michel (Aphatie) pour remonter le moral de Noémie.

Aphatie  : « Le tweet que fait Taha Bouhafs contre Benoît Hamon à ce moment-là, c’est bientôt le dîner du CRIF et t’as pas envie d’être privé de petits fours... Et Taha Bouhafs est investi par La France insoumise ! »

On se jette des « antisémite » à la gueule, mais la césure est idéologique, et profonde. Le PS est mort d’avoir été sionisé, LFI ne veut pas subir le même sort. Et les quartiers, en majorité musulmans (mais pas islamistes, n’en déplaise aux Identitaires), ne voteront pas pour un sioniste, sauf si, au second tour, on leur explique encore une fois que le vrai fascisme, le vrai racisme, c’est Marine, et pas Macron, pourtant l’homme de la Banque, donc du lobby, donc de la dominance sans partage.

C’est aussi con que cela, et indéniable. Et Mélenchon, qui est tout sauf un con, l’a bien compris : il avance sur la corde raide, en donnant des gages à droite (« nous ne sommes pas antisémites ») et à la gauche (« nous sommes antiracistes, dont pro-musulmans, donc antisionistes »). Un grand écart qui va devoir choisir un camp, un jour, sinon ce sera la chute.

La gauche a bien été camisolée par la puissance sioniste, mais les coutures sont en train de péter. Démonstration.

Pour les agents du lobby sioniste, LFI est la nouvelle « extrême droite » :

« L’abjecte France insoumise »... Il faut se sentir protégé par un parapluie nucléaire pour proférer de telles injures !

Et c’est le pape du socialo-sionisme en personne, Jacques Attali, le mage des sombres prédictions (la paupérisation, la guerre, la mort), la passerelle entre la Banque et le pouvoir LRPS pendant 40 ans, qui vient confirmer notre analyse :

Pour Attali, les Verts et le PS, qui ont fait des scores minables, « n’ont pas su créer un programme ». Pourtant, ils avaient TON programme !

Finalement, le PS aura fini comme Coluche.