Antoine Boutonnet, le commissaire chef de la division nationale de lutte contre le hooliganisme, ne prend même plus de précaution.
Dans un reportage diffusé dimanche soir par « Enquête exclusive » sur M6, il est filmé (vers 17’50‘‘) dans son bureau aux côtés de maillots d’équipes de football et d’un drapeau de l’action antifasciste.
Pour les lecteurs qui l’ignoreraient, il s’agit d’un symbole politique très marqué, celui de l’unité entre communistes (le drapeau rouge) et anarchistes (le drapeau noir) qui n’a évidemment rien à faire dans le bureau d’un commissaire de police de la République française.
Ou alors, aux Nouvelles de France, nous allons finir par ne plus croire que le policier est garant de la neutralité et de l’impartialité de l’État ! Dans ce même reportage, nous apprenons qu’Antoine Boutonnet travaille en étroite relation avec SOS Racisme… une association parfaitement neutre et n’ayant aucun lien avec le Parti socialiste, comme chacun sait !
Le partenariat consiste à analyser les images fournies par les balances (« des repentis ») de SOS Racisme réparties dans tout le Parc des Princes pour identifier et arrêter les hooligans.
Les événements de ces derniers jours en dit long sur la qualité de leur travail et les personnes qu’ils visent ou s’abstiennent de cibler…
En attendant, « le patron de la DNLH veut inciter ses troupes à « poursuivre les efforts », en prêtant notamment attention aux mouvements extrémistes, de droite et de gauche », explique Le Monde du 4 février dernier.
Prétendre lutter contre tous les extrémismes en affichant un drapeau d’extrême-gauche dans son bureau, ben voyons !