En Angleterre, des élections importantes auront lieu en mai. Les affaires de réseaux pédophiles impliquant des politiciens font donc vraiment tâche, et personne n’a envie que le scandale n’éclate. Il ne se passe donc rien depuis des mois au sujet de la grande enquête sur l’étouffement des affaires de réseaux VIP. Pendant ce temps, la police continue, elle, d’enquêter sur plusieurs de ces dossiers, qui n’arriveront probablement jamais sur le bureau d’un juge.
La grande enquête a sérieusement pris l’eau depuis que la ministre de l’Intérieur Theresa May en a éjecté les victimes et les citoyens. Mais de toute manière, elle n’a jamais tenu compte de leurs remarques.
Quant à la nouvelle juge nommée pour s’occuper de ça, elle vient de Nouvelle-Zélande et strictement personne ne pense qu’elle mènera le dossier à son terme. Tout le monde a bien compris que là n’est pas le but de la première femme conseillère de la Reine en Nouvelle-Zélande…
Par contre, les choses remuent encore du côté de la police.
Six semaines après sa mort, deux des résidences de l’ex-ministre de l’Intérieur Leon Brittan ont été perquisitionnées, en même temps que les demeures de trois autres types cités dans de vieux dossiers de réseaux VIP.
Leon Brittan est grandement soupçonné d’avoir fait disparaître des dizaines de dossiers de réseaux VIP pendant qu’il était au Home Office.
Il est aussi cité comme l’un des visiteurs d’Elm Guest House, ce bordel fréquenté par des pédophiles conservateurs, par des stars du show biz et des agents des renseignements, notamment.