Rien n’est jamais sûr à 100% dans les relations internationales, surtout en ce qui concerne la guerre.
En 1914 tout a commençé par l’agression autrichienne contre la petite Serbie. C’était une affaire localisée, et si l’Allemagne, qui soutenait l’Autriche, était prête à affronter la Russie et la France, elle ne s’attendait pas à ce que l’Angleterre intervienne elle aussi. Mais la violation de la neutralité belge a décidé les Anglais à agir. Ca ne se passe jamais comme on le prévoit.
En 1939, quand l’Allemagne et l’URSS se partagèrent la Pologne, les Allemands ne s’attendaient pas à ce que l’Angleterre et la France osent leur déclarer la guerre, et pourtant cela s’est produit. En 1941 Staline ne s’attendait pas à se faire attaquer par surprise par son complice Hitler, et pourtant cela s’est produit. Toujours en 41, les Etats-Unis ne s’attendaient pas à se faire attaquer par surprise par le Japon, et pourtant cela s’est produit. Ca ne se passe jamais comme on le prévoit.
Pour la Syrie, en cas d’attaque directe de l’Occident, donc de guerre ouverte, on ne peut pas savoir ce qui se passerait vraiment. La République d’Iran avait annoncé qu’elle protégerait son allié syrien en cas de guerre, et elle le ferait sans doute. C’est tout l’Otan qui se retrouverait impliqué de facto, et même le monde entier qui en subirait les répercussions, ne serait-ce que par la perturbation du trafic pétrolier et l’envolée des cours. La Chine et la Russie se contenteraient-elles de simplement protester pour la forme ?
Une guerre peut durer, elle peut s’enliser, poussant d’autres nations au départ neutres à s’engager elles aussi dans le conflit (comme ça s’est vu au cours des deux dernières guerres mondiales), et en quelques années c’est la planète entière qui peut se retrouver impliquée, sans forcément l’avoir voulu.
Ce ne sont pas les sources de conflits ni les contentieux qui manquent. L’étincelle ne viendra d’ailleurs peut-être pas de Syrie ou d’Iran, mais peut-être d’Asie-Pacifique... Une chose au moins est établie : les deux blocs sont en place, et de chaque côté on se prépare à la guerre. La domination américano-sioniste ne sera pas éternelle de toute façon, et un jour la peste judaïque sera vaincue par une coalition.
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