Des charniers de civils, torturés et massacrés par des combattants, ont été découverts à Alep libéré, annonce le ministère russe de Défense.
Le ministère russe de la Défense évoque de nombreux charniers de civils syriens découverts dans les quartiers d’Alep contrôlés auparavant par des combattants.
« Des charniers à grande échelle contenant des dizaines de Syriens torturés et massacrés ont été découverts. Pour beaucoup, il manque des parties du corps, la plupart ont été tués d’une balle dans la tête », annonce le porte-parole du ministère Igor Konachenkov.
En outre, on a trouvé à Alep sept immenses entrepôts avec des munitions. Le ministère russe de la Défense souligne notamment que ces munitions seraient suffisantes pour armer plusieurs bataillons d’infanterie.
« Sur ce petit territoire de la zone urbaine d’Alep, on a retrouvé trois chars, deux canons, deux lance-roquettes multiples, d’innombrables mortiers artisanaux et des systèmes de fusée. On a également trouvé sept immenses entrepôts avec des munitions qui seraient suffisantes pour armer plusieurs bataillons d’infanterie ainsi qu’un grand nombre de documents », a dit M. Konachenkov.
Le ministère russe de la Défense a déploré qu’avant de quitter définitivement la ville, les membres de l’opposition modérée aient cherché à « tout miner ».
« L’opposition modérée a quasiment tout miné avant la libération d’Alep-Est », a-t-il ajouté.
Alep, qui était sous le contrôle des groupes terroristes, notamment le Front al-Nosra, depuis juillet 2012, a été complètement libéré des djihadistes au cours d’une opération longue et complexe.
Les terroristes ont été délogés des derniers quartiers occupés d’Alep le 22 décembre par les forces gouvernementales syriennes, soutenues par l’aviation russe et des militaires iraniens.
D’après diverses sources, près de 40 000 personnes ont été évacuées d’Alep, dont des combattants de groupes terroristes.