Un certain nombre de citoyens d’États européens et asiatiques ont sollicité l’aide de la Russie afin de quitter la bande de Gaza.
Les opérations de destruction du petit territoire palestinien poussent les rares qui le peuvent à partir au plus vite. Un premier groupe de 70 personnes avait déjà quitté Gaza, quelques heures avant l’offensive terrestre de Tsahal.
150 ressortissants de plusieurs pays sont partis aujourd’hui vers l’Égypte, via le poste de contrôle de Rafah : 69 Russes, 6 criméens qui n’étant pas encore en possession de passeports russes, 37 Ukrainiens, 17 Kazakhs, 5 Moldaves, 5 Kirghiz, 4 Biélorusses, 3 Allemands et 5 Palestiniens.
Il s’agit principalement de femmes et d’enfants, certains d’entre eux ayant bénéficié de la mansuétude des autorités égyptiennes qui n’ont pas sourcillé, bien que certains passeports soient périmés.
On compte 500 citoyens de la Fédération de Russie dans la bande de Gaza : des Palestiniens, épouses et enfants compris, qui obtinrent la nationalité russe à l’époque soviétique.
Lundi dernier, Moussa Abou Marzouk, directeur adjoint du bureau politique du Hamas, avait émis le souhait que la Russie joue un rôle de médiation dans le conflit qui oppose le régime de Tel Aviv aux Palestiniens :
« Nous avons confiance dans la Russie et nous la respectons. Nous saluons le rôle de la Russie, nous lui faisons plus confiance qu’aux États-Unis ».