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13 février 1984 : un Jean-Marie Le Pen visionnaire crève l’écran

Nous voici dans l’émission L’Heure de vérité, diffusée sur Antenne 2, l’ancêtre de France 2, le 13 février 1984, un an après la rupture économique incarnée par le passage du socialiste dirigiste Pierre Mauroy au social-démocrate libéral Laurent Fabius. De Gros Quinquin le Lillois au fils de riches antiquaires parisiens bardé de diplômes. On a extrait deux morceaux de leur Wikipédia, l’encyclopédie en ligne qui éradique les dissidents et cache les ennuis des puissants :

Né en 1928 d’un père instituteur et d’une mère catholique pratiquante, Pierre Mauroy est l’aîné d’une famille de sept enfants. Son père installé à Haussy, il devient élève des lycées de Cambrai et du Cateau-Cambrésis, puis élève-professeur-stagiaire de l’École normale nationale d’apprentissage (ENNA) de Cachan. Il s’engage dès l’âge de dix-huit ans à la SFIO dans les Jeunesses socialistes et en devient, en 1950, le secrétaire national. En 1951, il fonde la fédération nationale Léo-Lagrange, l’un des plus importants mouvements français d’éducation populaire.

Ça, c’était pour Gros Quinquin, passons à Fafa :

Il est élève au lycée Janson-de-Sailly, dans le 16e arrondissement de Paris. Après avoir obtenu le baccalauréat où il obtient la note de 20/20 à l’épreuve de philosophie, il s’inscrit en hypokhâgne au lycée Louis-le-Grand. Il est admis en 1966 à l’École normale supérieure. En 1969, Fabius enchaîne les examens et les concours : en juin, il est diplômé de l’IEP de Paris (section service public) ; en juillet, il est reçu premier à l’agrégation de lettres modernes ; en septembre, il réussit le concours d’entrée de l’ENA.

Le Pen, lui, est un pur produit de la France profonde, ou éternelle.

Son père trouve la mort à bord du chalutier La Persévérance, dont il est le patron, quand le bateau, qui pêchait la sole, saute sur une mine remontée dans son chalut, le 22 août 1942. Son nom figure, depuis lors, sur le monument aux morts de La Trinité-sur-Mer. Jean-Marie Le Pen devient alors pupille de la nation, par jugement du tribunal civil de Lorient du 23 décembre 1942.

Le décor est planté, JMLP fait face à François-Henri de Virieu, présentateur de l’émission et marquis de son état, si si, de la ville de Virieu. Le contexte ? Eh bien, dans quatre mois ont lieu les élections européennes, le PS rame avec l’austérité imposée par Fabius, l’homme des Marchés. Les Français renâclent, les cadeaux de 1981 sont déjà oubliés (5e semaine de congés payés, retraite à 60 ans, hausse du Smic), le pays fait la gueule, Mitterrand voit venir une claque électorale. Alors il lance Le Pen à la télé, qui l’avait boycotté jusque-là.

Le résultat est foudroyant : bête de scène, et aussi de télé, le marin-pêcheur (sur langoustier)-para-député fait un malheur et rafle 11 % aux européennes, un tout petit peu moins que le PCF de Georges Marchais, les deux partis croisant leurs courbes à ce moment exact, ascendante pour le FN, descendante pour le PCF. La formation de JMLP rejoint le club des partis « à deux chiffres », elle ne redescendra plus. En ouvrant la porte à la médiatisation du FN, notamment grâce à un scrutin à la proportionnelle, Mitterrand savait qu’il poignardait le PCF dans le dos, qui lui avait pourtant fait la courte échelle avec le Programme commun, signé 12 ans plus tôt avec le PS. En 1984, la brusque montée du FN est un tremblement de terre politique. La presse bourgeoise tremble, Mitterrand a gagné : les électeurs, déçus par la rigueur du nouveau pouvoir, reviennent, devant le danger FN, ventre à terre à la maison « socialiste ».

36 ans plus tard, les phrases bien balancées du leader populiste font toujours mouche : il avait raison quasiment sur tout.

 

 

L’émission entière dure 80 minutes. Le Pen fait face à trois éditorialistes de la presse bourgeoise libérale. Mais avant le feu nourri du Système, Jean-Louis Lescène fait part des réactions (déjà) des téléspectateurs :

« Beaucoup d’appels téléphoniques ce soir à SVP mais pas toujours pour poser des questions. De nombreux téléspectateurs veulent simplement vous encourager, notamment pour vos prises de position sur l’immigration. Mais beaucoup plus nombreux sont les téléspectateurs, ce soir, ceux qui condamnent formellement votre action, fascisme, racisme, antisémitisme, sont les adjectifs qui reviennent le plus souvent dans les fiches. »

Pauvre Jean-Louis, tout à son émotion de devoir travailler dur au standard un soir de semaine, et face au danger fasciste en chair et en os, il confond les noms communs avec des adjectifs. Mais ce lapsus a un sens : Le Pen est déjà jugé. On se doute bien que tout le commandement de l’info sur Antenne 2 est anti-Le Pen, pro-Mitterrand, puisqu’à chaque changement de régime, on dégage les lèche-cul de l’ancien et on les remplace par les lèche-cul du nouveau. En télé, il n’y a donc que des lèche-cul, et les journalistes sérieux ne font pas partie de ce pitoyable zoo humain. Ou alors pas longtemps.

On sent à travers les propos préliminaires de Lescène et Virieu que le service public audiovisuel se lave les mains à la Pilate. On invite le Monstre, la Bête immonde, on sait qu’on va faire un gros score d’audience car cette invitation est historique – les Français veulent voir le fauve, et ils ne vont pas être déçus –, mais on ne veut pas être accusé d’offrir un tremplin au « fascisme » lepéniste.

 

 

On notera l’intro assez sobre mais brillante de Virieu, qui rappelle avec perfidie que « Le Nouvel Observateur ajoute “il aurait mieux valu l’ignorer”. Les lettres que nous recevons en portent témoignage monsieur Le Pen, vous faites peur ».

36 ans après l’émission, JMLP n’a pas changé d’un iota, ses convictions sont toujours aussi solides et cohérentes. Qui peut se targuer parmi les hommes politiques d’avoir traversé le temps de manière aussi visionnaire, même si le patron du FN n’a jamais été aux affaires ?

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59 Commentaires

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  • #2387652

    Jean _ma, meme si je ne l’apprécie pas beaucoup, (je suis musulman est arabe), mais, je pense que c’est quelq’un qui aime son pays profondément, et je pense qu’il aurait était un bon président au lieu des sarko, hollande, et emanuel, le premier un escros, le deuxieme un débile, et le dernier un idiot, mais de nos jours ce genre de personne on le vent en poupe tout leur reussi, drole d’époque qui ne présage rien de bon, salut.

     

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    • #2389129
      Le Février 2020 à 11:33 par La Rochejaquelein
      13 février 1984 : un Jean-Marie Le Pen visionnaire crève l’écran

      Bon en fait vous l’aimez plus que vous ne le détestez. Vous l’estimez du moins. JMLP a plus lutté contre les méfaits de l’immigration que contre les immigrés.

       
    • #2389703

      La Rochejaquelein
      " "JMLP a plus lutté contre les méfaits de l’immigration que contre les immigrés." Exact, c’est bien cela le problème, et pour que l’immigration soit acceptée, on la travestit de jeunes, de malheureux qui fuient la guerre, ou la misère, ou le réchauffement climatique, etc... et on les plaint ! comme ils sont "formés" pour nous jouer l’acte II, scène 3 du " ma pauvre dame, si on était à leur place etc..", on est bien obligé de ne plus les accepter car au nom de droits, ils transgressent nos lois en toute impunité, car tuer, violer, voler, détruire, insulter, cracher, pisser, trafiquer, s’installer où bon leur semble, et j’en oublie ... ne sont plus des délits, mais leur liberté d’expression. Et pourquoi tout ça ? Parce que ça n’est pas l’élite qui est la majorité de cette immigration, mais souvent des racailles de leur pays, et ça donne ce que l’on voit, d’où le rejet. La France n’a jamais rejeté des immigrés qui la respectait.

       
  • #2387675
    Le 13 février 2020 à 16:42 par christian
    13 février 1984 : un Jean-Marie Le Pen visionnaire crève l’écran

    J’avais 21 ans lorsque j’ai vu cette émission, je voulais voir le monstre.
    J’avoue que pour moi qui 3 ans plus tôt avais participé à l’élection de mitterand, 1er passage aux urnes de ma vie avec pour seul bagage politique le cégétisme/communisme dans lequel j’étais bercé (Grand-mère militante et... Catholique pratiquante), ce fut une véritable remise en question de tout ce que j’avais ingurgité politiquement jusqu’alors.
    J’avais trouvé cet Homme d’une honnêteté et d’une franchise incroyable en comparaison de ce à quoi nous avions droit dans ce genre d’émission mis à part G.Marchais peut être.
    Même si je n’ai pas intégré l’ensemble de sa vision à l’époque et aujourd’hui, je partage néanmoins en grande partie celle-ci, il a fallut que ça décante et en 2002 je glissais dans l’urne un bulletin portant son nom.
    En revoyant cette archive en 2020, je m’aperçois de l’endoctrinement dont je faisais l’objet car je n’avais pas vu la démarche de ces carpettes propagandistes de, comment dire... disons journalistes.
    Comment est-ce possible ? Comment peut-on se laisser berné par ce type de salopes ?
    J’ai répondu à cette question depuis cette époque, notamment avec E&R et KK (un peu de pub ça fait pas de mal) ces dernières années.
    Merci pour ces archives régulières qui nous font mesurer le chemin de conscience réalisé, un peu comme un qcm ou une épreuve pratique dans un parcours de formation nous montre les acquisitions engrangées.
    Souhaitant de bonnes années encore à JMLP.
    Bien à vous également.

     

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    • #2387836

      Moi j’avais 22 ans en 1981 ma carte d’électeur en main et pour la première fois j’allais voter JMLP Né et habitant Aubervilliers, les prémisses étaient déjà visible, moi aussi j’ai baigné avec le communisme, toute ma famille maternelle était actifs au sein du parti, alors je vous laisse imaginez leurs gueule... Enfin nous avions bien raison mes potes et moi, et aujourd’hui je peux toujours me regarder dans une glace sans regrets.

       
    • #2387904

      En 1981 je n’ai pas pu voter pour JM Le Pen, il n’a pas eu ses signatures, mais j’étais déjà fasciné par le personnage depuis 1978, j’avais 21 ans.

       
    • #2388382

      Moi je vais sur mes 20 ans, et j’ai découvert M. Le Pen grâce à Internet (notamment par son journal de bord relayé sur E&R). Mon seul regret sera de n’avoir jamais pu mettre un bulletin de vote dans une urne pour soutenir un homme politique de cette trempe.

       
  • #2387771
    Le 13 février 2020 à 19:00 par le Yougoslave@hotmail.fr
    13 février 1984 : un Jean-Marie Le Pen visionnaire crève l’écran

    Françaises, Français !!

    C’est tout à votre honneur d’appartenir à la même patrie que monsieur Jean-Marie LE PEN.

    Cependant, le peuple français ne mérite pas JM Le Pen. Dommage qu’il n’était pas né dans un autre pays qui aurait reconnu ses qualités d’excellence et qui vécut parmi un peuple, son peuple- qui crachait sur cet héro pendant des décennies.

    Le peuple français ne mérite non plus Alain SORAL, un leader de génie. Ni le mouvement de Gilets Jaunes Canal Historique. Vous avez manqué le rendez-vous historique avec la Liberté .

    Vous aviez 2 leaders remarquables et un mouvement libérateur et vous n’avez jamais rien fait pour votre Patrie.

    Dommage pour vos enfants et pour les enfants de vos enfants !

     

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  • #2387812

    bof !

    en 1984 jmp défendait la ligne néo libérale de l’ecole de chicago si précieuse aux yeux des longuet et autres madelin
    en 1984 jmp denoncait ce que marchais dénoncait depuis pas mal de temps, a savoir l’immigration
    en 1984 jmp n’avait toujours pas prononcés ces opportunes petites phrases, qui n’ont jamais servis a rien sauf a le faire reculer de 3 cases, comme au jeu " des petits, cheveaux " franchement balot alors que tout le monde pressentait le double six

    mais il plaisait à l’ensemble des entrepreneurs "patrons coiffeurs" ceux qui étaient et qui restent , les eternels obligés des " parfumeurs versaillais" ... et reconnaissons le il a très bien fait tout ce que l’on attendait de lui

    il a secoué les étagères , bientot tout le monde s’effraya d’entrendre les "glin glin" des flacons d’eau de cologne ainsi secoués
    mais n’ayant jamais pu en renverser aucun, tout en refusant que quelqu’un d’autre puisse , devant ce fait, s’y essayer voir de l’aider dans ce but
    le "parfumeurs" eurent beau jeu de se feliciter de la qualité de leurs étagères et d’alerter sur les conséquences ,si d’aventure, un de ces précieux flacon vinssent a se fracasser sur le sol

     

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    • #2387933
      Le Février 2020 à 23:08 par Je suis la Mère Poulard
      13 février 1984 : un Jean-Marie Le Pen visionnaire crève l’écran

      Vous racontez vraiment des conneries.
      Le communisme est internationaliste depuis sa création. Par un processus révolutionnaire il vise à la mise en place d’un régime international supprimant les États et leurs frontières nationalistes.
      George Marchais a fait quelques allusions aux problèmes de l’immigration mais c’était pour récupérer sa base électorales. Ils n’ont jamais milité contre l’invasion migratoire, ils préféraient s’en prendre au nationalistes, c’étaient leurs priorités.

      Quand à la politique économique de J.Marie Le Pen elle n’était pas du tout libérale ou ultra-libérale à la Longuet ou Madelin. C’est un protectioniste.

      Et quand à savoir s’il plaisait "aux patrons coiffeurs", l’histoire à démontré le contraire, les ouvriers sont passé du PCF au FN.

       
    • #2388580

      À Je suis la Mère Poulard :
      Vous confondez communisme et trotskisme. L’internationale communiste préconise une alliance internationale certes, mais chacun chez soi dans son pays respectif. Le trotskisme se distingue du communisme par sa volonté d’abolir les frontières, d’où sa compatibilité avec le mondialisme (Besancenot etc.).

       
    • #2389696

      Albert : c’est tout à fait ça votre analyse. Le Fn n’a jamais eu vocation à diriger le pays et n’a joué que son rôle. Ce qui ne minimise pas pour autant ce qu’à dit JMLP que le fond.

      Mère Poulard : Non, il ne dit pas de conneries. Ne confondez pas le parti communiste et Marchais, car c’est justement quand il a parlé de l’immigration dans son fameux discours, que cela lui a couté sa place : il venait de dire ce qu’il ne fallait pas dire.

       
  • #2387848

    Une grande personne qui ne mérite que le respect : une grande culture, une éloquence indiscutable et oratoire sans rival et sans paire...

     

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  • #2387926
    Le 13 février 2020 à 22:56 par philippe
    13 février 1984 : un Jean-Marie Le Pen visionnaire crève l’écran

    Où l’on réalise que Duhamel a toujours eu une tête de vieux.
    Y doit encore se mettre de la laque aujourd’hui.

    Et le Servan-Schreiber qui se prend pour l’Avocat Général du Sanhédrin qui rend la Mishna. C’était déjà le bordel.

     

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  • #2387988

    Ah,les jeunes...Vous imaginez même pas le succès télévisuel d’une apparition de JMLP sur le petit écran.. !!
    Les audiences explosaient...un vrai spectacle éblouissant qui ne laissait rien à la concurrence !
    après,ils ont tenté le coup de l’édredon mais ça n’a pas fonctionné... !!

    1984...

    Jean marie ne connaissait de Marx que les marxistes...bien dommage !
    Il dénonçait la montée de l’endettement étatique autant que l’immigration...Mais la France pouvait encore s’offrir quelques milliards d’emprunts contre une soumission politique et économique.. !!
    Les petits marquis ,ridicules aujourd’hui,qui lui faisaient face possédaient encore un peu de crédit...y’avait pas internet.. !!
    Les fausses manifs devant les studios,gauchiasses et bétar ,étaient présentés comme "spontanées"...intimidation qui ira crescendo...les débuts d’SOS racisme sont venus quelques mois après !!!
    Les hochets repoussoirs du communisme ne s’identifiait que comme un symbole mal défini de la gauche...Cohn Bendit (et la gauche sociétale) n’avait pas fait son grand retour.. !!!
    C’est regrettable qu’il n’ait pas lancer au JLSS que le nom de son magazine "l’expansion" ne correspondait qu’aux années Pompidou et que la chute du taux de profit avait commencé à la mort de ce président en 74... !!
    Je note que son ex femme était sur les gradins et pas à poil dans le magazine Play-boy comme elle osa le faire plus tard.. !!

    JMLP avait salué le professionnalisme de François Henri De Virieu à la mort de ce dernier...Ce n’était pas un ennemi... !!

     

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  • #2388082
    Le 14 février 2020 à 08:36 par goyband
    13 février 1984 : un Jean-Marie Le Pen visionnaire crève l’écran

    Nous sommes en 2020, soit pratiquement 40 ans après la critique des conséquences de l’abolition de la peine de mort par Le Pen.
    Une critique sous forme de constat de l’abaissement de l’échelle des peines par la non application de la perpétuité réelle, par le jeu des remises de peine.

    Cette critique est non seulement encore contemporaine, mais elle peut même être amplifiée.

    Hier, sur Cnews, la médiacratie, via Moix et Maitre Leborgne, s’interrogeait tout haut sur la pertinence de mettre des Balkany en prison, arguant que ce type de délits, comprendre la fraude fiscale à grande échelle, demandait une sanction plus adaptée que la prison ferme.

    Notons l’émergence de cette thèse post libération de Balkany et non pas avant.

    Donc si on résume, le violeur, le pédophile, le terroriste, le tueur en série, fait rarement de la prison à perpétuité et des fraudeurs en costard-cravate, ne devraient pas aller en prison, c’est dire si le délinquant multi récidiviste ne risque rien.

    Avant Badinter, c’était logiquement, peine de mort ou la perpétuité pour les premiers, prison ferme pour les autres.

    Et après on s’étonne de la décadence sociétale.

    L’argument comme quoi la peine de mort ne fait pas diminuer statistiquement les crimes, a été un mantra pour cacher les effets pervers de l’affaissement de l’échelle des peines, au nom des droits de l’homme et d’un humanisme dont on devine qu’il flirte voire fraye avec un laxisme calculé pour désigner 40 ans plus tard, l’ennemi à abattre via Zemmour et cie.

    Pendant ce temps, Cahusac bosse sous bracelet électronique et Balkany se repose chez lui, tranquilles.

     

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  • #2389130
    Le 15 février 2020 à 11:35 par La Rochejaquelein
    13 février 1984 : un Jean-Marie Le Pen visionnaire crève l’écran

    Cet homme a eu raison avant tout le monde. Il a défendu sa vision et ses convictions avec panache. Point barre.

     

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  • #2389693

    "Qui peut se targuer parmi les hommes politiques d’avoir traversé le temps de manière aussi visionnaire, » c’est le moins qu’on puisse dire.

    " même si le patron du FN n’a jamais été aux affaires ? « . Ca n’a jamais été son souhait ( ce qui déplaisait à certains militants de base qui ne comprenaient pas. pourquoi le combat alors ? ).

    "En ouvrant la porte à la médiatisation du FN, notamment grâce à un scrutin à la proportionnelle, Mitterrand savait qu’il poignardait le PCF dans le dos, qui lui avait pourtant fait la courte échelle avec le Programme commun, signé 12 ans plus tôt avec le PS. En 1984, la brusque montée du FN est un tremblement de terre politique. La presse bourgeoise tremble, Mitterrand a gagné : les électeurs, déçus par la rigueur du nouveau pouvoir, reviennent, devant le danger FN, ventre à terre à la maison « socialiste ».
    C’est exactement ce à quoi a servi le FN, et d’ailleurs, ça ne change pas aujourd’hui et on a eu Chirac/LePen et Macron/LePen : même tactique, ( évincer les concurrents pour le deuxième tour en sortant une peau de banane de dernière minute ) et même résultat ( en ressortant une autre peau de banane lancée par le FN lui-même, en tenant des propos racistes, ou acceptant de montrer des violences faites par leurs militants ! pas fou, il vaut mieux rester dans l’opposition, et effrayer le populo qui, voyons ! ne votera jamais pour un parti facho, et mon cul sur la commode !

    L’heure de vérité, émission que je ne ratais jamais, et qui avait un niveau supérieur et moins politiquement correct que maintenant, dommage.

     

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