Il faudrait poser la question, fondamentale selon moi, à monsieur Gilad Atzmon et à quelques autres (je pense notamment à Alain Finkielkraut) sur ce qu’ils considèrent être le premier sens qu’il attribue à la notion du mot juif, à savoir les gens d’ "origine juive" ?
En effet chacun connait la dualité supposée de l’identité juive, qui prétend se définir à la fois comme confession et comme ethnie (matrilinéarité).
Or l’imposture philosophique formelle étant que, précisément, tous ces individus d’ "origine juive" qui en conscience souhaitent limiter leur adhésion à cette seule considération de leur judéité (mais ont-ils le choix ?), se revendiquant pour la plupart athée et acquis aux valeurs du progressisme, ne perçoivent pourtant qu’ils se soumettent (malgré eux ?) simultanément à cette seconde notion (confession) liée très directement à la Loi religieuse juive, la Halakha.
Puisque, par définition, l’heureux préalable à l’obtention du titre d’appartenance au peuple juif consiste déjà à reconnaitre (quant bien même, comble du paradoxe, se revendiquerait-on athée et non-croyant) la véracité et l’effectivité de ladite Loi, et donc son adhésion implicite. Ce qui pour un libre-penseur est parfaitement auto-contradictoire et, par conséquent, potentiellement schizophrénique.
Alors monsieur Finkielkraut, philosophe de son état, toujours juif athée, hum ?!