Boney M., Dschinghis Khan : quand les Allemands admiraient les Russes
3 septembre 2023 18:46, par Henri
Frank Farian est l’archétype du songwriter/producteur qui fera tout pour gratter un billet avec sa musique, même si ça veut dire taxer des trucs à gauche à droite sans trop de scrupules (il y a de gros emprunts dans Nightflight to Venus et dans Children of Paradise, carrément repompée, pour ne citer qu’elles), faire "chanter" des gens en playback (il a poussé le concept jusqu’au bout avec Milli Vanilli...) ou encore multiplier les compiles (il y en a plus dans la discographie de Boney M que d’albums studio !!).
Mais vous savez quoi ? Perso je m’en cogne un peu, car le bonhomme a néanmoins un talent indéniable, capable de pondre des mélodies accrocheuses et des lignes de basse qui tabassent (Rasputin, Daddy Cool...). Et les reprises ne sont pas piquées des hannetons non plus (Sunny, Dreadlock Holiday...). C’est donc bien loin d’être "de la merde", comme l’a bavé un snob dans un autre commentaire...
Alors oui, on peut lui reprocher à juste titre un manque d’authenticité, mais toujours est-il qu’il illustre bien le dicton : "peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse !"