Le Sahel en ébullition : la Cédéao face à la "fédération des putschistes" Niger-Burkina-Mali
6 août 2023 14:40, par Le Vent se lèveen tant que Français de base, nous avons un entier intérêt au retrait de nos troupes... ce n’est pas au contribuable français de payer les aventures impériales des mafieux de la Françafrique... notre argent serait mieux investi ici, pour moderniser notre économie et nos infrastructures (routes, ponts, centrales nucléaires, hôpitaux, etc.) par exemple. On n’entretient pas un contingent militaro-colonial uniquement pour extraire de l’uranium, ce n’est pas rentable du tout ! On fait comme tout-le-monde et pour tout le reste, on achète sur les marchés internationaux ce qu’on ne produit pas nous-mêmes (d’ailleurs, la France achète déjà la majeure partie de son uranium en Australie et au Kazakhstan, sans y envoyer de militaires !). L’échec de la superstructure impériale qui nous dirige va dans notre intérêt.
Quant à l’Afrique, elle entre dans sa période des révolutions nationales. Elle est au seuil dialectique (histoire, démographie, économie, exode rural, etc.) de cette étape. Les clowns impérialistes occidentaux qui ne l’ont pas encore compris sont en-dehors de l’Histoire. On peut écraser ici un "putsch", mais demain ou dans dix ans on n’écrasera pas cinquante "putschs" dans toute l’Afrique. L’Histoire est en marche.
Au demeurant, c’est la phase préalable à la constitution des véritables nations en Afrique... je doute que les états post-coloniaux y résistent tous... le mythe panafricain va s’écraser sur le mur des réalités : les nations africaines vont se constituer dans le commerce et dans la guerre, comme l’on fait jadis les nations européennes.